A l’initiative de l’Association des étudiants chercheurs de Côte d’Ivoire (Aec-ci), une conférence-débat a opposé, samedi, à l’Inades de Cocody, Dr Martial Ahipeaud, premier secrétaire général de la Fesci, à Venance Konan, écrivain journaliste.
«Faut-il brûler les fescistes ?».Tel est le thème autour duquel les deux invités se sont prononcés, sous la modération de Claude Franck About, journaliste à la télévision nationale.
Il s’agissait pour les deux invités de jeter un regard sur les activités de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci) depuis sa création, afin de savoir si cette dernière mérite encore d’exister.
Pour Venance Konan, contrairement à son objectif de défendre les intérêts des élèves et étudiants, la Fesci s’est plutôt positionnée comme un mouvement politique à la solde du Fpi. Avec pour principale mission, faire tomber le régime d’alors le Pdci. Dans la même veine, le journaliste écrivain soutient que la Fesci est la principale responsable de la dégradation de l’école ivoirienne et ce, en complicité avec le pouvoir actuel. C’est à juste titre que Venance Konan affirme qu’elle est un monstre qui doit disparaître. Car, il la tient pour responsable du manque de repère de la jeunesse ivoirienne.
Pour Dr Martial Ahipeaud, il n’est pas prudent de tirer des conclusions hâtives sur la Fesci. Car elle a contribué à l’amélioration des conditions de travail des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire. Pour lui, elle est un mouvement de rupture d’avec les pratiques anciennes qui a contribué à l’émergence d’une nouvelle élite ivoirienne.
Il met à l’actif de son mouvement, l’ouverture des universités d’Abobo-Adjamé, de Bouaké, Daloa et Korhogo. Au plan culturel, soutient l’orateur, la Fesci a permis le rayonnement de la musique ivoirienne au plan international, avec le zouglou, qui est une pure création estudiantine. Pour Martial Ahipeaud, la baisse du niveau de formation ne lui incombe pas, mais à l’Etat ivoirien «qui a démissionné et qui vaque à autre chose que la formation des jeunes».
Le premier secrétaire général de la Fesci reconnaît toutefois que tout n’a pas été rose. Son mouvement a été souvent responsable de débordements. Qui, pour lui étaient la réponse à la répression dont ils étaient l’objet de la part du pouvoir Pdci. Il a, pour ces faits, présenté les excuses de la Fesci à la Côte d’Ivoire.
Il reconnaît toutefois que l’actuelle Fesci est différente de celle de son époque.
Avec aujourd’hui des actes de violence sur les enseignants et étudiants érigés en règle.
Pour donc recadrer la lutte syndicale, Martial Ahipeaud et ses anciens compagnons de lutte se proposent, dans les prochains jours, d’organiser des séances de formation syndicales à l’endroit des dirigeants actuels.
Marc Yevou
«Faut-il brûler les fescistes ?».Tel est le thème autour duquel les deux invités se sont prononcés, sous la modération de Claude Franck About, journaliste à la télévision nationale.
Il s’agissait pour les deux invités de jeter un regard sur les activités de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci) depuis sa création, afin de savoir si cette dernière mérite encore d’exister.
Pour Venance Konan, contrairement à son objectif de défendre les intérêts des élèves et étudiants, la Fesci s’est plutôt positionnée comme un mouvement politique à la solde du Fpi. Avec pour principale mission, faire tomber le régime d’alors le Pdci. Dans la même veine, le journaliste écrivain soutient que la Fesci est la principale responsable de la dégradation de l’école ivoirienne et ce, en complicité avec le pouvoir actuel. C’est à juste titre que Venance Konan affirme qu’elle est un monstre qui doit disparaître. Car, il la tient pour responsable du manque de repère de la jeunesse ivoirienne.
Pour Dr Martial Ahipeaud, il n’est pas prudent de tirer des conclusions hâtives sur la Fesci. Car elle a contribué à l’amélioration des conditions de travail des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire. Pour lui, elle est un mouvement de rupture d’avec les pratiques anciennes qui a contribué à l’émergence d’une nouvelle élite ivoirienne.
Il met à l’actif de son mouvement, l’ouverture des universités d’Abobo-Adjamé, de Bouaké, Daloa et Korhogo. Au plan culturel, soutient l’orateur, la Fesci a permis le rayonnement de la musique ivoirienne au plan international, avec le zouglou, qui est une pure création estudiantine. Pour Martial Ahipeaud, la baisse du niveau de formation ne lui incombe pas, mais à l’Etat ivoirien «qui a démissionné et qui vaque à autre chose que la formation des jeunes».
Le premier secrétaire général de la Fesci reconnaît toutefois que tout n’a pas été rose. Son mouvement a été souvent responsable de débordements. Qui, pour lui étaient la réponse à la répression dont ils étaient l’objet de la part du pouvoir Pdci. Il a, pour ces faits, présenté les excuses de la Fesci à la Côte d’Ivoire.
Il reconnaît toutefois que l’actuelle Fesci est différente de celle de son époque.
Avec aujourd’hui des actes de violence sur les enseignants et étudiants érigés en règle.
Pour donc recadrer la lutte syndicale, Martial Ahipeaud et ses anciens compagnons de lutte se proposent, dans les prochains jours, d’organiser des séances de formation syndicales à l’endroit des dirigeants actuels.
Marc Yevou