Le banditisme continue de régner à Abidjan malgré le dispositif sécuritaire sans cesse croissant du Cecos. Hier, après un braquage, deux gangsters ont été mis en déroute par la police criminelle, le troisième s’est échappé.
Angré-Pétro Ivoire. Il est 18h 30. Le corps d’un braqueur, criblé de plombs, gît inerte dans une cour bordée de fleurs. Les gens se bousculent pour l’observer, puis ils retournent aussitôt frémissant. Le cou du jeune homme, qui a consommé la vingtaine, est perforé par des balles. « Les policiers lui ont d’abord tiré une balle dans le pied, il ne s’arrêtait pas, ils lui ont tiré d’autres balles, mais il continuait d’avancer vers cet espace des fleurs. Il est entré dans la cour et s’est couché. Ils sont venus l’achever », raconte un riverain, témoin de la scène. Certains enfants de moins de 10 ans, qui observent le corps, ont eux aussi assisté à la fusillade. Selon les informations recueillies, tout a commencé aux II-Plateaux Vallon. Vers 17 heures, trois bandits de grands chemins, armés jusqu’aux dents, ont attaqué une agence de la Coopec qui se trouve dans le secteur. Après leur forfait, les gangsters munis de leur butin, tentent de disparaître en braquant un taxi compteur. Mais une patrouille de la police criminelle, probablement alertée, arrive au même moment sur les lieux. L’un des « Dillinger » n’a pas le temps de monter dans le taxi : Il est abattu. Les deux autres à bord du véhicule braqué mettent les gaz vers Angré pour espérer s’échapper. Mais les policiers à leurs trousses ne les perdent pas de vue. Au niveau d’Angré « Pétro Ivoire », devant l’engorgement, les deux bandits descendent de leur véhicule et prennent la fuite. Le premier entre dans un quartier pour se diriger vers Abobo Baoulé. Le second, moins chanceux n’a pas le temps de le suivre. Les policiers, qui étaient également descendus de leur véhicule, lui tirent une balle dans la jambe. Le braqueur armé est loin de jeter l’éponge. Il traine vers une cour. D’autres tirs l’atteignent, mais il continue d’avancer. Il parvient dans l’espace fleuri et s’écroule. C’est là qu’il a terminé sa course. Pendant ce temps, le chauffeur du taxi, est sagement resté dans le véhicule. Il est simplement arrêté. Le mur du boutiquier, qui vend à deux mètres du lieu, a pris des plombs. Le « Diallo » a aussitôt fermé son petit commerce. Le taxi compteur, qui a servi au braquage, était garé dans la cour du 22ème arrondissement à 18h 50. Les policiers n’ont pas voulu donner l’identité des bandits.
Raphaël Tanoh
Angré-Pétro Ivoire. Il est 18h 30. Le corps d’un braqueur, criblé de plombs, gît inerte dans une cour bordée de fleurs. Les gens se bousculent pour l’observer, puis ils retournent aussitôt frémissant. Le cou du jeune homme, qui a consommé la vingtaine, est perforé par des balles. « Les policiers lui ont d’abord tiré une balle dans le pied, il ne s’arrêtait pas, ils lui ont tiré d’autres balles, mais il continuait d’avancer vers cet espace des fleurs. Il est entré dans la cour et s’est couché. Ils sont venus l’achever », raconte un riverain, témoin de la scène. Certains enfants de moins de 10 ans, qui observent le corps, ont eux aussi assisté à la fusillade. Selon les informations recueillies, tout a commencé aux II-Plateaux Vallon. Vers 17 heures, trois bandits de grands chemins, armés jusqu’aux dents, ont attaqué une agence de la Coopec qui se trouve dans le secteur. Après leur forfait, les gangsters munis de leur butin, tentent de disparaître en braquant un taxi compteur. Mais une patrouille de la police criminelle, probablement alertée, arrive au même moment sur les lieux. L’un des « Dillinger » n’a pas le temps de monter dans le taxi : Il est abattu. Les deux autres à bord du véhicule braqué mettent les gaz vers Angré pour espérer s’échapper. Mais les policiers à leurs trousses ne les perdent pas de vue. Au niveau d’Angré « Pétro Ivoire », devant l’engorgement, les deux bandits descendent de leur véhicule et prennent la fuite. Le premier entre dans un quartier pour se diriger vers Abobo Baoulé. Le second, moins chanceux n’a pas le temps de le suivre. Les policiers, qui étaient également descendus de leur véhicule, lui tirent une balle dans la jambe. Le braqueur armé est loin de jeter l’éponge. Il traine vers une cour. D’autres tirs l’atteignent, mais il continue d’avancer. Il parvient dans l’espace fleuri et s’écroule. C’est là qu’il a terminé sa course. Pendant ce temps, le chauffeur du taxi, est sagement resté dans le véhicule. Il est simplement arrêté. Le mur du boutiquier, qui vend à deux mètres du lieu, a pris des plombs. Le « Diallo » a aussitôt fermé son petit commerce. Le taxi compteur, qui a servi au braquage, était garé dans la cour du 22ème arrondissement à 18h 50. Les policiers n’ont pas voulu donner l’identité des bandits.
Raphaël Tanoh
