Les enseignants du secondaire se sont abstenus de dispenser les cours, hier.
Après les trois jours de paralysie de l’école décrétés par la Fesci (Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire) pour dénoncer la rétention des notes de classes par les professeurs, l’on avait pensé à la reprise des cours hier. Erreur. La plupart des établissements publics de l’enseignement secondaire général et technique sont restés fermés toute la journée. Cette fois-ci ce sont des enseignants qui, après avoir constaté dans leurs banques respectives que les salaires de ce mois sont suspendus ou payés de moitié pour motif de grève, ont abandonné les classes. «Lycée mort dès lundi à sept heures.» Pouvait-on lire sur une affiche à l’entrée de la salle des professeurs du lycée moderne d’Anyama. Les élèves, venus tôt le matin pour reprendre les cours, sont repartis à la maison, les salles étant fermées. « Nous avons rendu les copies des élèves. Ici les travaux du premier trimestre sont achevés. Nous ne comprenons pas pourquoi le ministre a suspendu les salaires», grogne un groupe d’enseignants devant l’administration de ce lycée. Ceux-ci demandent au gouvernement de rétablir les salaires pour la reprise des cours. Dans les établissements d’Abobo, l’atmosphère était délétère. Les professeurs que nous avons trouvés aux entrées principales des lycées 1 et 2 étaient très en colère. Seuls les élèves pouvaient avoir accès à ces deux établissements. Les enseignants, éducateurs, censeurs, conseillers d’éducation et surtout les proviseurs ont été priés de quitter les lieux.
Au cours de ce rassemblement, les enseignants ont dénoncé «les propos provocateurs et méprisants » du ministre de l’Education nationale Gilbert Bleu Lainé au journal télévisé du dimanche. Qui demandait aux professeurs d’opter pour d’autres métiers s’ils ne sont pas satisfaits de leur traitement salarial dans l’enseignement. « La grève a été menée par les enseignants secondaires publics de l’enseignement général et technique. Mais, seuls les professeurs relevant de l’enseignement général ont été sanctionnés », ont-ils ajouté pour condamner « la décision de deux poids deux mesures du gouvernement. »C’est la même situation dans les autres établissements de d’Abidjan. Les collèges et lycées de Yopougon, Koumassi, d’Adjamé, Attècoubé, de Marcory, Port-Bouët, Treichville…le Lycée technique de Cocody étaient fermés.
Cependant tous les établissements privés ont fonctionné normalement.
Kouame Alfred
Après les trois jours de paralysie de l’école décrétés par la Fesci (Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire) pour dénoncer la rétention des notes de classes par les professeurs, l’on avait pensé à la reprise des cours hier. Erreur. La plupart des établissements publics de l’enseignement secondaire général et technique sont restés fermés toute la journée. Cette fois-ci ce sont des enseignants qui, après avoir constaté dans leurs banques respectives que les salaires de ce mois sont suspendus ou payés de moitié pour motif de grève, ont abandonné les classes. «Lycée mort dès lundi à sept heures.» Pouvait-on lire sur une affiche à l’entrée de la salle des professeurs du lycée moderne d’Anyama. Les élèves, venus tôt le matin pour reprendre les cours, sont repartis à la maison, les salles étant fermées. « Nous avons rendu les copies des élèves. Ici les travaux du premier trimestre sont achevés. Nous ne comprenons pas pourquoi le ministre a suspendu les salaires», grogne un groupe d’enseignants devant l’administration de ce lycée. Ceux-ci demandent au gouvernement de rétablir les salaires pour la reprise des cours. Dans les établissements d’Abobo, l’atmosphère était délétère. Les professeurs que nous avons trouvés aux entrées principales des lycées 1 et 2 étaient très en colère. Seuls les élèves pouvaient avoir accès à ces deux établissements. Les enseignants, éducateurs, censeurs, conseillers d’éducation et surtout les proviseurs ont été priés de quitter les lieux.
Au cours de ce rassemblement, les enseignants ont dénoncé «les propos provocateurs et méprisants » du ministre de l’Education nationale Gilbert Bleu Lainé au journal télévisé du dimanche. Qui demandait aux professeurs d’opter pour d’autres métiers s’ils ne sont pas satisfaits de leur traitement salarial dans l’enseignement. « La grève a été menée par les enseignants secondaires publics de l’enseignement général et technique. Mais, seuls les professeurs relevant de l’enseignement général ont été sanctionnés », ont-ils ajouté pour condamner « la décision de deux poids deux mesures du gouvernement. »C’est la même situation dans les autres établissements de d’Abidjan. Les collèges et lycées de Yopougon, Koumassi, d’Adjamé, Attècoubé, de Marcory, Port-Bouët, Treichville…le Lycée technique de Cocody étaient fermés.
Cependant tous les établissements privés ont fonctionné normalement.
Kouame Alfred