Danse : Les chorégraphes renforcent leurs capacité

Comment connaître le corps humain, son fonctionnement, maîtriser les différentes articulations pour les mettre au service de la danse. C’est à cet exercice difficile et passionnant que se sont livrés les chorégraphes et danseurs de l’Edec. Ce, à la faveur d’un atelier de formation organisé par Kossua Ghyamphy, du 18 au 25 février, à leur intention. Il s’agissait pour cette ex-élève de l’Edec sous Marie Rose Guiraud, qui a maintenant une école de danse en France, de venir former les plus jeunes chaque fois que cela lui était possible. Car,’’ ils ont besoin de formation surtout que la danse évolue’’, a-t-elle mentionné. Elle est partie du constat selon lequel à 30 ans, les danseurs et chorégraphes n’ont plus le tonus et la vigueur d’antan pour exécuter certaines chorégraphies. Alors, elle propose aux danseurs des cours d’anatomie, notamment le fonctionnement des articulations, moteur du mouvement du corps. C’est à un véritable cours de sciences sur le corps humain que les pensionnaires de l’Edec ont eu droit. La formation théorique a été suivie de la pratique. Au cours de laquelle, ils ont pu se rendre compte qu’ils pouvaient faire certains mouvements sans déployer trop d’énergie physique. Ce qui leur assure une mobilité telle qu’elles puissent aborder les choses avec moins de force, de tension musculaire et certaine souplesse. Kossua Ghyamphy avait à ses côtés une autre chorégraphe Ghislaine Décimus. Pour Kossua qui allie musique traditionnelle africaine et modernité, cet atelier est également une occasion d’un retour aux sources. En dispensant les cours, elle apprend également des pensionnaires, d’autres pas de danses. Selon elle, les gouvernants devraient permettre à l’art, notamment la danse, de pouvoir se développer.




Marie Chantal Obindé