“Il ne doit pas avoir de cours jusqu’à nouvel ordre. Nous étendons également notre manifestation aux écoles privées, parce que ce sont nos mêmes professeurs qui y opèrent…” Ce mot d’ordre est de la section locale de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI) de Guiglo qui a décidé de paralyser depuis hier, toutes les activités scolaires, tant dans les établissements secondaires que primaires publics et privés à Guiglo.
Les manifestants, pour la plupart issus du Lycée moderne de Guiglo, protestent contre la rétention de leurs notes par leurs différents professeurs. Hier, ils ont interdit l’accès aux cours à leurs camarades arrivés très tôt le matin au Lycée moderne de Guiglo. Par la suite, les manifestants se sont dirigés dans les collèges Doh Valentin, Référence et Sékala, établissements privés de la place, pour déloger les élèves en plein cours. D’autres ont mis le cap sur les écoles primaires, précisément les groupes scolaires I et II de Guiglo, les écoles Séa Yoro, Nazareth, Résidentiel et Houphouet Boigny où ils ont jeté les enfants dans la rue.
Pour prévenir tout débordement, des forces de l’ordre (policiers, gendarmes, militaires, de même des éléments des forces impartiales) ont quadrillé la ville et surtout les marchés. Les commerçants, quant à eux, ont préféré fermer boutique. Des coups de feu ont été tirés en l’air à certains endroits de la ville pour dissuader les manifestants qui, jusqu’à 11 heures hier, occupaient les grandes artères. Dans la boursculade, deux élèves se sont blessés.
Didier Kéï Info : A.L.
Les manifestants, pour la plupart issus du Lycée moderne de Guiglo, protestent contre la rétention de leurs notes par leurs différents professeurs. Hier, ils ont interdit l’accès aux cours à leurs camarades arrivés très tôt le matin au Lycée moderne de Guiglo. Par la suite, les manifestants se sont dirigés dans les collèges Doh Valentin, Référence et Sékala, établissements privés de la place, pour déloger les élèves en plein cours. D’autres ont mis le cap sur les écoles primaires, précisément les groupes scolaires I et II de Guiglo, les écoles Séa Yoro, Nazareth, Résidentiel et Houphouet Boigny où ils ont jeté les enfants dans la rue.
Pour prévenir tout débordement, des forces de l’ordre (policiers, gendarmes, militaires, de même des éléments des forces impartiales) ont quadrillé la ville et surtout les marchés. Les commerçants, quant à eux, ont préféré fermer boutique. Des coups de feu ont été tirés en l’air à certains endroits de la ville pour dissuader les manifestants qui, jusqu’à 11 heures hier, occupaient les grandes artères. Dans la boursculade, deux élèves se sont blessés.
Didier Kéï Info : A.L.
