Les femmes de Côte d’Ivoire ont affiché, récemment, au Palais de la culture, au cours d’une conférence sur les violences basées sur le genre, leur détermination à traquer les violeurs de tout acabit, en activant tout le dispositif légal en vigueur. Les témoignages de Mme Konan dont la fille de 8 ans a été violée, de M. Yakouyé dont la nièce de 9 ans a été violée, et de M. Rafiou dont les deux filles de 8 et 11 ans ont également été violées, ont suscité l’émoi dans la salle François Lougah prise d’assaut par des milliers de femmes. “Le gouvernement ne tolérera plus les viols exercés sur les petites filles. C’est un crime contre l’humanité qui sera sévèrement sanctionné. Mais, il faut que les victimes soient aidées à aller jusqu’au bout des procédures”, a indiqué Mme Jeanne Peuhmond, ministre de la Famille, de la Femme et des Affaires sociales.
En effet, la Côte d’Ivoire en adoptant la loi No 98-757 du 23 décembre 1998 réprime le viol consdéré comme un crime, a rélevé M. Tuho, le conférencier. Mieux, a-t-il dit, par l’adoption d’un plan national d’action de mise en œuvre de la Résolution 1325 du Conseil de sécurité de l’Onu, l’Etat marque son intérêt pour la protection des femmes et de la jeune fille victimes de violence. Cependant, malgré la législation en vigueur, 11 femmes, selon une enquête de l’Unfpa, sont violées chaque heure en Côte d’Ivoire. “C’est que la plupart des violeurs sont connus de leurs victimes : ce sont leur père, leur partenaire, un ami de la famille, un tonton. Mais quand le viol est commis et le bourreau identifié, les chefs de communauté ou religieux usent de leur influence pour étouffer l’affaire”, a fait savoir M. Tuho. Il a donc insisté sur la nécessité d’avoir des structures pour encadrer les victimes afin de les à utiliser toutes les voies de recours.
Bruno Kouadio
En effet, la Côte d’Ivoire en adoptant la loi No 98-757 du 23 décembre 1998 réprime le viol consdéré comme un crime, a rélevé M. Tuho, le conférencier. Mieux, a-t-il dit, par l’adoption d’un plan national d’action de mise en œuvre de la Résolution 1325 du Conseil de sécurité de l’Onu, l’Etat marque son intérêt pour la protection des femmes et de la jeune fille victimes de violence. Cependant, malgré la législation en vigueur, 11 femmes, selon une enquête de l’Unfpa, sont violées chaque heure en Côte d’Ivoire. “C’est que la plupart des violeurs sont connus de leurs victimes : ce sont leur père, leur partenaire, un ami de la famille, un tonton. Mais quand le viol est commis et le bourreau identifié, les chefs de communauté ou religieux usent de leur influence pour étouffer l’affaire”, a fait savoir M. Tuho. Il a donc insisté sur la nécessité d’avoir des structures pour encadrer les victimes afin de les à utiliser toutes les voies de recours.
Bruno Kouadio