La 4e réunion du Cadre permanent de concertation (Cpc) de l’Accord politique de Ouagadougou sur la résolution de la crise ivoirienne qui s’est tenue le 10 novembre 2008 a entériné le dernier report. A l’issue des travaux, cette évidence, qui se susurrait sur toutes les lèvres, a été confirmée : impossible d’organiser les élections en Côte d’Ivoire le 30 novembre 2008. Chat échaudé craignant l’eau froide, depuis cette date les participants du Cpc n’ont pas fixé une nouvelle date à cette élection tant attendue et dont la date initiale avait été prévue pour 2005, fin du mandat de Laurent Gbagbo. Depuis, plusieurs dates avancées officiellement ou simplement proposées ont été plusieurs fois repoussées, toujours en raison d’un important retard dans les préparatifs. Ouaga avait d’abord pressenti la présidentielle début 2008, avant que celle-ci ne soit repoussée par un accord complémentaire avant fin juin et finalement le 30 novembre 2008. Sous le Premier ministre Banny, les espoirs de voir une élection se tenir fin 2006 ou début 2007 étaient également tombés à l’eau. Aujourd’hui, les plus optimistes visent fin 2009 ou au plus tard le premier trimestre de 2010.
D.S.
D.S.