A la faveur de la première édition du Championnat d`Afrique des Nations (Chan), M. Vanié Claude, Directeur du Ranhotel de Bouaké s`est confié à Le Temps. Il parle de la contribution de l`Etat de Côte d`Ivoire pour la rénovation de l`établissement, de sa foi en la paix et invite les opérateurs économiques à regagner la ville pour lui donner son lustre d`antan.
Monsieur le Directeur, pouvez-vous nous dire quand exactement vous avez repris fonction au Ranhôtel de Bouaké ?
Nous avons repris les activités au soir de la signature de l`Accord politique de Ouagadougou (Apo). Par rapport au redéploiement de l`administration, la Direction générale de la Société de Gestion du patrimoine ferroviaire (Sipf), dirigée par M. Yobo, a bien voulu que nous venions rouvrir l`hôtel. Il va sans dire que depuis sept ans, nos agents étaient sans activité. Donc depuis la signature de Apo, nos agents se sont retrouvés. Aujourd`hui, je puis affirmer que tout va pour le meilleur des mondes. Après sept ans d`inactivité, l`Etat, à travers la grande sollicitude du Président de la République, que nous tenons à remercier ici, a dégagé d`énormes moyens. Afin de rénover l`établissement qui fait aujourd`hui, la fierté de toute la ville. Toutefois, il y a encore des vicissitudes. Car le troisième étage demeure impraticable et nous sommes dans l`attente de l`équipement. Nous sommes donc dans l`attente de la reprise des travaux, afin de relooker entièrement notre établissement.
Quelle est la capacité réelle de l`hôtel ?
Sachez que nous avons une capacité de 40 chambres ; une piscine ; une salle de conférence ; un restaurant-bar et l`innovation, c`est un maquis pour répondre à l`attente de notre nombreuse clientèle. En principe, nous disposons de 60 chambres et 6 suites. Il y a toutes les commodités pour satisfaire notre aimable clientèle. Seulement, nous ne disposons malheureusement pas de téléphone, ni de fax. En plus de cela, nous rencontrons d`énormes problèmes d`eau et d`électricité.
Comment sont vos relations avec les forces nouvelles ?
Nous sommes venus et avons été agréablement surpris par l`ambiance bon enfant qui règne ici à Bouaké. Nos frères des Forces nouvelles nous ont cordialement accueillis. Ceci, pour dire que nous vivons en parfaite symbiose avec nos frères des Forces nouvelles. Il y a la sécurité. Nous allons même en boîte. Et je puis confirmer que Bouaké renait de ses cendres.
Que diriez-vous aux opérateurs économiques encore hésitants ?
Je voudrais profiter de votre canal pour dire solennellement à nos frères et aux opérateurs économiques, que Bouaké, aujourd`hui, a retrouvé ses lettres de noblesse. Nous qui vous parlons, étions à Abidjan pendant la crise. Je lance un vibrant appel aux opérateurs économiques qui étaient ici et surtout aux supers marchés de revenir prendre leur place dans le concert des entreprises qui comptent. Figurez-vous qu`à cause de leur absence, nous sommes dans l`obligation d`aller chaque fois à Abidjan, pour nous approvisionner avec tout ce que cela comporte comme dépenses onéreuses. Nous travaillons de concert avec eux. Nous tenons ici à les rassurer, quant à la sécurité des biens et des personnes qui est loin d`être un leurre ici à Bouaké. Que tous ceux qui sont encore hésitants reviennent prendre la place qui est la leur.
Par Yolande de Sépénédio
Depuis Bouaké
Monsieur le Directeur, pouvez-vous nous dire quand exactement vous avez repris fonction au Ranhôtel de Bouaké ?
Nous avons repris les activités au soir de la signature de l`Accord politique de Ouagadougou (Apo). Par rapport au redéploiement de l`administration, la Direction générale de la Société de Gestion du patrimoine ferroviaire (Sipf), dirigée par M. Yobo, a bien voulu que nous venions rouvrir l`hôtel. Il va sans dire que depuis sept ans, nos agents étaient sans activité. Donc depuis la signature de Apo, nos agents se sont retrouvés. Aujourd`hui, je puis affirmer que tout va pour le meilleur des mondes. Après sept ans d`inactivité, l`Etat, à travers la grande sollicitude du Président de la République, que nous tenons à remercier ici, a dégagé d`énormes moyens. Afin de rénover l`établissement qui fait aujourd`hui, la fierté de toute la ville. Toutefois, il y a encore des vicissitudes. Car le troisième étage demeure impraticable et nous sommes dans l`attente de l`équipement. Nous sommes donc dans l`attente de la reprise des travaux, afin de relooker entièrement notre établissement.
Quelle est la capacité réelle de l`hôtel ?
Sachez que nous avons une capacité de 40 chambres ; une piscine ; une salle de conférence ; un restaurant-bar et l`innovation, c`est un maquis pour répondre à l`attente de notre nombreuse clientèle. En principe, nous disposons de 60 chambres et 6 suites. Il y a toutes les commodités pour satisfaire notre aimable clientèle. Seulement, nous ne disposons malheureusement pas de téléphone, ni de fax. En plus de cela, nous rencontrons d`énormes problèmes d`eau et d`électricité.
Comment sont vos relations avec les forces nouvelles ?
Nous sommes venus et avons été agréablement surpris par l`ambiance bon enfant qui règne ici à Bouaké. Nos frères des Forces nouvelles nous ont cordialement accueillis. Ceci, pour dire que nous vivons en parfaite symbiose avec nos frères des Forces nouvelles. Il y a la sécurité. Nous allons même en boîte. Et je puis confirmer que Bouaké renait de ses cendres.
Que diriez-vous aux opérateurs économiques encore hésitants ?
Je voudrais profiter de votre canal pour dire solennellement à nos frères et aux opérateurs économiques, que Bouaké, aujourd`hui, a retrouvé ses lettres de noblesse. Nous qui vous parlons, étions à Abidjan pendant la crise. Je lance un vibrant appel aux opérateurs économiques qui étaient ici et surtout aux supers marchés de revenir prendre leur place dans le concert des entreprises qui comptent. Figurez-vous qu`à cause de leur absence, nous sommes dans l`obligation d`aller chaque fois à Abidjan, pour nous approvisionner avec tout ce que cela comporte comme dépenses onéreuses. Nous travaillons de concert avec eux. Nous tenons ici à les rassurer, quant à la sécurité des biens et des personnes qui est loin d`être un leurre ici à Bouaké. Que tous ceux qui sont encore hésitants reviennent prendre la place qui est la leur.
Par Yolande de Sépénédio
Depuis Bouaké