Il n’y a pas eu cours mardi à l’Institut national polytechnique Félix Houphouet-Boigny (Inphb) de Yamoussoukro. Les pensionnaires de cette institution d’excellence, sous la houlette de l’Agepoly, leur organisation syndicale, sont descendus dans la rue pour revendiquer de meilleures conditions de travail et de vie. «Nous avons trop de problèmes. L’Inphb est dépourvu d’Internet ; cet outil qui doit nous aider dans nos recherches. Au niveau de la restauration, non seulement la qualité laisse à désirer, mais l’on enregistre des ruptures de stock. Il règne aussi une certaine insécurité sur la cité. Nous sommes tout le temps victimes de vol, parce que les serrures de nos chambres sont défaillantes. De plus, l’administration a fait fermer les activités libres. Lorsque nous partons en stage et que nous revenons, nous perdons nos chambres. Parce que attribuées déjà à d’autres personnes », nous a confié l’étudiant Yéo Kadokan Inza, le porte-parole des grévistes.
Ainsi, dès 8 heures, arborant des tee-shirts ou chemises de couleur rouge ou noir, les « polytechniciens » ont quitté les amphis et laboratoires, pour rallier à pied la préfecture de région, située à un peu plus de 6 km de là. En vue de rencontrer le premier responsable de la région, M. Nassa Dacoury, pour lui faire part de leurs préoccupations.
Ce dernier a trouvé les mots justes pour ramener à la raison ses visiteurs du jour. Mais avant, le préfet a pris soin de recevoir à son cabinet, l’administration de l’Inphb, avec à sa tête Pr Ado Gossan. Aux dernières nouvelles, les négociations engagées pour trouver une suite favorable à la question, ont été suspendues.
Koffi Kouamé
Correspondant régional
Ainsi, dès 8 heures, arborant des tee-shirts ou chemises de couleur rouge ou noir, les « polytechniciens » ont quitté les amphis et laboratoires, pour rallier à pied la préfecture de région, située à un peu plus de 6 km de là. En vue de rencontrer le premier responsable de la région, M. Nassa Dacoury, pour lui faire part de leurs préoccupations.
Ce dernier a trouvé les mots justes pour ramener à la raison ses visiteurs du jour. Mais avant, le préfet a pris soin de recevoir à son cabinet, l’administration de l’Inphb, avec à sa tête Pr Ado Gossan. Aux dernières nouvelles, les négociations engagées pour trouver une suite favorable à la question, ont été suspendues.
Koffi Kouamé
Correspondant régional