Les syndicats des enseignants se disent confiants et satisfaits de la mobilisation de leurs membres à travers tout le pays à la suite de la ponction et la suspension des salaires de ce mois. «Nous allons répliquer à toutes autres mesures de rétorsion. 10.000 enseignants sur 11.985 qui tiennent les classes ont vu leurs salaires suspendus. C’est une dérive. Plus grave, lors de son passage télévisé de dimanche dernier, le ministre de l’Education nationale, Gilbert Bleu-Lainé a, une fois de plus, proféré des injures gratuites et des propos méprisants à ses collaborateurs que nous sommes. Comment le gouvernement peut-il donner sa caution à une telle décision ?», s’est insurgé le secrétaire général du Syndicat national des enseignants du second degré de Côte d’Ivoire (Synesci) que nous avons rencontré hier au siège dudit syndicat sis aux 220 Logements d’Adjamé. Il avait à ses côtés, Abonga Jean Yves Koutouan, secrétaire général du Syndicat national des formateurs de l’enseignement technique. Selon lui, les enseignants sont, cette fois-ci, déterminés à aller jusqu’au bout. C’est pourquoi, il a invité le gouvernement à ouvrir des négociations pour trouver des solutions durables à leurs préoccupations. « Ce qui s’est passé lundi et hier n’est que le début d’une série de mouvements corsés qui arrivent», a-t-il prévenu.
Sur le terrain, en dehors du lycée Sainte Marie de Cocody qui a ouvert, tous les autres établissements publics de l’enseignement général et technique tant à Abidjan qu’à l’intérieur du pays étaient fermés hier pour la deuxième journée consécutive.
Kouamé Alfred
Sur le terrain, en dehors du lycée Sainte Marie de Cocody qui a ouvert, tous les autres établissements publics de l’enseignement général et technique tant à Abidjan qu’à l’intérieur du pays étaient fermés hier pour la deuxième journée consécutive.
Kouamé Alfred