Nicolas Sarkozy, les ministres de la Justice et de l'Intérieur, ainsi que plusieurs personnalités politiques, ont reçu chacun une lettre contenant des menaces de mort et une balle de 9mm, a-t-on appris de source judiciaire. Cette "lettre-type" est parvenue à ses destinataires, y compris à l'Elysée, ces deux dernières semaines, a-t-on précisé mardi de même source. L'ancien Premier ministre Alain Juppé, aujourd'hui maire UMP de Bordeaux, a été, semble-t-il, le dernier destinataire de ce courrier, qui lui est parvenu lundi, a indiqué le service de presse de la municipalité.
La section antiterroriste du parquet de Paris, le service antiterroriste de la brigade criminelle de Paris et la police judiciaire de Montpellier (Hérault) ont été saisis, a-t-on précisé de source judiciaire. "Je reste tout à fait serein. Il appartient aux services de police d'analyser les choses, de prendre les mesures qui conviennent", a déclaré Alain Juppé aux journalistes. Les enveloppes en papier Kraft contenaient un courrier qui visait, outre Nicolas Sarkozy, Rachida Dati et Michèle Alliot-Marie, des élus UMP comme Jacques Blanc et Raymond Couderc, mais sans leurs prénoms.
"ON NE SAIT JAMAIS"
La lettre intitulée "courrier unique pour tous et toutes", porte les mentions "vous n'êtes que des morts en sursis" et "vous croyez disposer de nos vies, eh bien non, c'est nous qui disposons de la vôtre et de celles de vos familles et amis." Les termes "terre-solidarité" apparaîtraient également dans cette lettre, selon le quotidien Sud-Ouest. Deux autres élus UMP ont été récemment destinataires de menaces, dans les mêmes conditions. Jacques Blanc, maire de La Canourgue (Lozère), sénateur UMP et ancien président du Conseil régional de Languedoc-Roussillon, et Raymond Couderc, maire de Béziers (Hérault), ont reçu des lettres similaires au mois de février. Le procureur de la République de Bordeaux, Claude Laplaud, a déclaré qu'il n'y avait pour l'instant aucune piste. L'hypothèse du geste d'un déséquilibré est examinée par les enquêteurs. Alain Juppé n'a pas demandé d'autre protection que celle dont il bénéficie déjà en tant qu'ancien Premier ministre. "Je n'ai pas l'intention de changer mon programme. Si vous commencez à lire les lettres anonymes, quand vous faites de la politique, on n'est pas sorti de l'auberge", a-t-il dit. "J'ai déposé plainte parce que c'est le processus normal. On ne sait jamais, il faut prendre date", a-t-il dit, soulignant qu'il y a quelques années, un internaute en Allemagne lui avait envoyé des menaces de mort. "On a fini par l'identifier", a-t-il dit.
REUTERS
La section antiterroriste du parquet de Paris, le service antiterroriste de la brigade criminelle de Paris et la police judiciaire de Montpellier (Hérault) ont été saisis, a-t-on précisé de source judiciaire. "Je reste tout à fait serein. Il appartient aux services de police d'analyser les choses, de prendre les mesures qui conviennent", a déclaré Alain Juppé aux journalistes. Les enveloppes en papier Kraft contenaient un courrier qui visait, outre Nicolas Sarkozy, Rachida Dati et Michèle Alliot-Marie, des élus UMP comme Jacques Blanc et Raymond Couderc, mais sans leurs prénoms.
"ON NE SAIT JAMAIS"
La lettre intitulée "courrier unique pour tous et toutes", porte les mentions "vous n'êtes que des morts en sursis" et "vous croyez disposer de nos vies, eh bien non, c'est nous qui disposons de la vôtre et de celles de vos familles et amis." Les termes "terre-solidarité" apparaîtraient également dans cette lettre, selon le quotidien Sud-Ouest. Deux autres élus UMP ont été récemment destinataires de menaces, dans les mêmes conditions. Jacques Blanc, maire de La Canourgue (Lozère), sénateur UMP et ancien président du Conseil régional de Languedoc-Roussillon, et Raymond Couderc, maire de Béziers (Hérault), ont reçu des lettres similaires au mois de février. Le procureur de la République de Bordeaux, Claude Laplaud, a déclaré qu'il n'y avait pour l'instant aucune piste. L'hypothèse du geste d'un déséquilibré est examinée par les enquêteurs. Alain Juppé n'a pas demandé d'autre protection que celle dont il bénéficie déjà en tant qu'ancien Premier ministre. "Je n'ai pas l'intention de changer mon programme. Si vous commencez à lire les lettres anonymes, quand vous faites de la politique, on n'est pas sorti de l'auberge", a-t-il dit. "J'ai déposé plainte parce que c'est le processus normal. On ne sait jamais, il faut prendre date", a-t-il dit, soulignant qu'il y a quelques années, un internaute en Allemagne lui avait envoyé des menaces de mort. "On a fini par l'identifier", a-t-il dit.
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