An 2 de l’Accord de Ouaga : Satisfaction générale

Djédjé Mady (pdci) :«Il faut encourager les acteurs»

On est dans la deuxième année de l’Accord politique de Ouagadougou. Si tout n’a pas été fait, on reconnaît que beaucoup de choses ont été réalisées. Cependant, beaucoup restent à faire. Ce bilan est connu. Puisque le premier délai qui avait été donné pour les élections, c’était 10 mois. Mais de 10 à 24 mois aujourd’hui, il y a une différence. Toutefois, on ne peut ignorer tous les progrès qui ont été accomplis. Il faut encourager les acteurs pour que le plus tôt possible, le processus se parachève. Concernant le nouveau gouvernement les remaniements ne m’incombent pas. Je n’ai donc pas de commentaire à faire».



Amadou Soumahoro (RDR) :«Ouaga a apporté quelque chose de positif»



Nous pensons que l’Accord politique de Ouagadougou a au moins le mérité d’amener l’apaisement dans le pays. Il faut le dire. L’Accord de Ouaga a, en effet, permis au processus électoral de s’installer, nous le pensons, de façon irréversible. Nous pensons aussi qu’il favorise, même s’il y a des accrocs, le retour progressif des fonctionnaires dans le nord de la Côte d’Ivoire. Il permet, aujourd’hui, aux protagonistes, de se parler. Globalement, nous pensons que cet Accord a apporté quelque chose de positif au pays. En ce qui concerne le nouveau gouvernement que demandent les Forces nouvelles, c’est vous qui me l’apprenez. Pour le moment, je m’accroche à ce que diront le gouvernement, le Premier ministre et le Chef de l’Etat.



Propos recueillis par
Emmanuel Kouassi