Tous les établissements d’enseignement géréral et technique de Côte d’Ivoire ont été fermés du mercredi 25 au vendredi 27 février 2009 sur ordre de Mian Augustin, secrétaire national de la Fesci avec des menaces à l’appui. Mian s’insurge contre la rétention des notes par les enseignants du public suite à la non satisfaction de leurs revendications jusque-là par l’Etat ivoirien. Et malgré le visage d’agneau que la FESCI tente de présenter, Mian commeses prédécesseurs s’est voulu menaçant : « …qu’ils restent à la maison s’ils veulent faire la grève…La rétention des notes est de la tricherie…Que les professeurs libèrent les copies de nos camarades …Ceci est un avertissement. ».
Au regard de cette sortie musclée, on se rend compte que Mian Augustin et ses camarades sont capables de se livrer à des actes de vandalisme si les enseignants ne se plient pas à leurs exigences. Ils oublient toutes les promesses selon lesquelles les problèmes de l’école seront désormais réglés par le dialogue et la compréhension mutuelle. Comme dirait l’autre ‘’Le chien ne change jamais sa façon de s’asseoir’’. La Fesci ne changera jamais ses méthodes qui créent la trouille chez les différents pouvoirs en place au point de céder à leurs chantages. Les enseignants sont actuellement accusés d’avoir paralysé les cours dans les établissements secondaires. Mais à la vérité, il n’en est pas ainsi. Les enseignants n’étant pas en grève lors de cette fermeture des écoles pour 72 heures, l’Etat est le vrai coupable. Car il reconnaît qu’il doit aux enseignants et étant incapable de respecter ses engagements, ceux-ci ont utilisé la voie qui leur paraît plus efficace. La Fesci devrait plutôt proférer des menaces à l’encontre de l’Etat qui est incapable de sortir l’école du désordre, au lieu de s’engager dans un bras de fer avec les enseignants qui se sentant menacés pourraient faire perdre l’année scolaire en cours aux élèves dits innocents mais très aguerris quand il s’agit de casser, de voler, d’agresser. En cas de satisfaction des besoins des enseignements, si ceux-ci continuent les grèves, alors la Fesci pourrait les accuser de tuer l’école. Pour l’instant son attaque s’avère tendancieuse et guidée. Car l’Etat reste devoir aux enseignants.
Samuel Amani
Au regard de cette sortie musclée, on se rend compte que Mian Augustin et ses camarades sont capables de se livrer à des actes de vandalisme si les enseignants ne se plient pas à leurs exigences. Ils oublient toutes les promesses selon lesquelles les problèmes de l’école seront désormais réglés par le dialogue et la compréhension mutuelle. Comme dirait l’autre ‘’Le chien ne change jamais sa façon de s’asseoir’’. La Fesci ne changera jamais ses méthodes qui créent la trouille chez les différents pouvoirs en place au point de céder à leurs chantages. Les enseignants sont actuellement accusés d’avoir paralysé les cours dans les établissements secondaires. Mais à la vérité, il n’en est pas ainsi. Les enseignants n’étant pas en grève lors de cette fermeture des écoles pour 72 heures, l’Etat est le vrai coupable. Car il reconnaît qu’il doit aux enseignants et étant incapable de respecter ses engagements, ceux-ci ont utilisé la voie qui leur paraît plus efficace. La Fesci devrait plutôt proférer des menaces à l’encontre de l’Etat qui est incapable de sortir l’école du désordre, au lieu de s’engager dans un bras de fer avec les enseignants qui se sentant menacés pourraient faire perdre l’année scolaire en cours aux élèves dits innocents mais très aguerris quand il s’agit de casser, de voler, d’agresser. En cas de satisfaction des besoins des enseignements, si ceux-ci continuent les grèves, alors la Fesci pourrait les accuser de tuer l’école. Pour l’instant son attaque s’avère tendancieuse et guidée. Car l’Etat reste devoir aux enseignants.
Samuel Amani