Deux ans après l`accord politique de Ouaga - Démocratie et paix au centre du débat électoral

Accélérer le processus de réconciliation nationale et consolider davantage la paix. Tel est l'objectif que veut atteindre le ministère de la réconciliationale nationale à travers la table ronde sur le thème de la Démocratie, valeurs républicaines et consolidation de la paix. Le mercredi 4 mars dernier, jour anniversaire de l'accord politique de Ouaga qui marquait sa deuxième années d'existence, Dano Djédjé, en charge de la réconciliation nationale a initié une table ronde à l'effet de divulguer aussi largement que possible, des informations sur les concepts tels que l'unité nationale, l'intégration qui apparaissent comme une source d'incompréhensions et de tensions. En vue de contribuer à combler cette lacune et participer à la consolidation de la paix dans cette période préélectorale, des hommes politiques issus à la fois du parti au pouvoir, de l'opposition et de la société civile, ainsi que des diplomates aussi bien de la sous-région que de l'occident ont, au-delà du thème principal, exposé sur la démocratie dans les organisations politiques de la société civile et sur les élections, expression de démocratie et facteur de paix. Chacun ayant reconnu que seules la démocratie et l'unité nationale garantissent la paix au sein de toute organisation politique ou civile. Pour Dano Djédjé, “tant que la démocratie sera mise à mal et que l'unité de la société, chaque jour, agressée par des intérêts personnels, la paix sera difficile à expérimenter dans tout Etat. Même son de cloche pour Médrid Henri, chargé d'affaires à l'Ambassade du Bénin en Côte d'Ivoire qui explique que les africains doivent avoir le courage de faire leur auto critique et savoir écouter les aspirations du peuple”. " Tout ira pour le mieux ". Une thèse à laquelle adhère André Kamaté, secrétaire général de la Lidho qui, dans son exposé, s'est limité sur la démocratie dans les organisations de la société civile. Pour lui en effet, le fondement de la bonne marche de toute organisation ou de tout régime, c'est la démocratie, l'alternance et la bonne gouvernance. " Chaque fois que ces trois piliers sont mis en mal, il y a toujours des frissons et donc, des divergences d'intérêts. Il faut savoir les éviter ", a-t-il conclu. Rappelons que c'est à l'initiative du ministère de la réconciliation nationale, chargé des Relations avec les Institutions de la république que la table ronde a eu lieu. C'était à la salle Emmanuel Dioulo de l'Hôtel du District d'Abidjan que les exposés ont lieu devant un public composite où le Fpi, le Pit, le Rdr, le Rdp et des Ongs étaient représentés.

Simplice Zahui