Les enseignants du privé laïc de Côte d`Ivoire ont décidé d`observer à partir du mardi prochain, un arrêt de travail illimité, afin d`amener l`Etat à honorer ses engagements vis-à-vis d`eux.
L’école ivoirienne est dans la tourmente. Après les enseignants du second degré qui observent une grève illimitée. C`est le tour de ceux du privé laïc de Côte d`Ivoire qui entendent déposer la craie, le mardi 10 mars prochain. C`est l`information donnée hier jeudi, par quatre de leurs syndicats, à savoir le Syneplaci, le Selpci, le Syneepseci et le syneppsci, au cours d`un point de presse tenu à Adjamé. Ces derniers réclament à l`Etat de Côte d`Ivoire, la somme de 963,337227 millions de Fcfa. Cette somme est une dette que traîne l`Etat de Côte d`Ivoire selon M. Yao Kouadio, leur porte-parole, depuis 1990. Il s`agit du remboursement de leurs cotisations syndicales estimées à 146361260 Fcfa ; 212659616 Fcfa comme le reliquat des exclus de l`aide de l`Union européenne ; 219541890 Fcfa de remboursement de la ponction de 15%, le remboursement d`une somme de 250644461 Fcfa retournée à l`Union européenne et le reliquat de l`année blanche de 1990 estimé à 134130000 Fcfa. Pour les enseignants du privé laïc de Côte d`Ivoire, le paiement de ces montants est la conditionnalité pour eux, avant de reprendre la craie. "Cette histoire a trop duré. Il faut qu`on en finisse avec. Parce que, nos camarades ne tiennent plus", fait remarquer M. Yao Kouadio. Avant d`ajouter que, c`est ce paiement qui pourra, selon lui, permettre aux enseignants du privé de discuter avec les fondateurs d`établissements. pour son collègue, Camara Oumar, du Syndicat national des enseignants du privé laïc de Côte d`Ivoire (Syneplaci), le paiement de cette somme ouvre une voie pour les enseignants du privé laïc. Cette augmentation s`élèvera, selon lui, à 60%. Outre le paiement de cette somme, les quatre syndicats souhaitent l`organisation d`un séminaire pour la révision des différentes conventions notamment la convention collective du personnel enseignant des établissements privés laïcs de Côte d`Ivoire et le paiement des frais d`écolage estimé à 20 milliards de Fcfa. Pour M. Yao Kouadio et ses amis, cette grève n`est pas faite pour accompagner leurs collègues du public. Qui eux, réclament une meilleure grille indiciaire. "Tant que nos revendications ne sont pas réglées, nous ne retourneront pas en classe", a averti, M. Yao Kouadio. L`Etat va-t-il entendre les enseignants du privé laïc ? La question reste posée.
Joseph Atoumgbré
attjoseph@yahoo.fr
L’école ivoirienne est dans la tourmente. Après les enseignants du second degré qui observent une grève illimitée. C`est le tour de ceux du privé laïc de Côte d`Ivoire qui entendent déposer la craie, le mardi 10 mars prochain. C`est l`information donnée hier jeudi, par quatre de leurs syndicats, à savoir le Syneplaci, le Selpci, le Syneepseci et le syneppsci, au cours d`un point de presse tenu à Adjamé. Ces derniers réclament à l`Etat de Côte d`Ivoire, la somme de 963,337227 millions de Fcfa. Cette somme est une dette que traîne l`Etat de Côte d`Ivoire selon M. Yao Kouadio, leur porte-parole, depuis 1990. Il s`agit du remboursement de leurs cotisations syndicales estimées à 146361260 Fcfa ; 212659616 Fcfa comme le reliquat des exclus de l`aide de l`Union européenne ; 219541890 Fcfa de remboursement de la ponction de 15%, le remboursement d`une somme de 250644461 Fcfa retournée à l`Union européenne et le reliquat de l`année blanche de 1990 estimé à 134130000 Fcfa. Pour les enseignants du privé laïc de Côte d`Ivoire, le paiement de ces montants est la conditionnalité pour eux, avant de reprendre la craie. "Cette histoire a trop duré. Il faut qu`on en finisse avec. Parce que, nos camarades ne tiennent plus", fait remarquer M. Yao Kouadio. Avant d`ajouter que, c`est ce paiement qui pourra, selon lui, permettre aux enseignants du privé de discuter avec les fondateurs d`établissements. pour son collègue, Camara Oumar, du Syndicat national des enseignants du privé laïc de Côte d`Ivoire (Syneplaci), le paiement de cette somme ouvre une voie pour les enseignants du privé laïc. Cette augmentation s`élèvera, selon lui, à 60%. Outre le paiement de cette somme, les quatre syndicats souhaitent l`organisation d`un séminaire pour la révision des différentes conventions notamment la convention collective du personnel enseignant des établissements privés laïcs de Côte d`Ivoire et le paiement des frais d`écolage estimé à 20 milliards de Fcfa. Pour M. Yao Kouadio et ses amis, cette grève n`est pas faite pour accompagner leurs collègues du public. Qui eux, réclament une meilleure grille indiciaire. "Tant que nos revendications ne sont pas réglées, nous ne retourneront pas en classe", a averti, M. Yao Kouadio. L`Etat va-t-il entendre les enseignants du privé laïc ? La question reste posée.
Joseph Atoumgbré
attjoseph@yahoo.fr