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Société Publié le vendredi 6 mars 2009 | L’intelligent d’Abidjan

Education nationale : Les enseignants du privé ferment les écoles mardi prochain

Après le public, les enseignants du privé laïc vont à leur tour, fermer les portes des écoles de leur ordre d’enseignement. Un collectif mis sur pied à cet effet qui comprend quatre structures syndicales, en a fait l’annonce hier jeudi 5 mars 2009 à Adjamé 220 logements.

La vague de mécontentements qui assaillent actuellement le milieu de l’Education ne va certainement pas épargner le secteur privé. En tout cas, si l’on en croit les quatre leaders du collectif des syndicats d’enseignants du privé laïc de Côte d’Ivoire qui comprend le Syneplaci de Camara Oumar, le Syneepseci de Yao Kouadio, le Seplci de François Kouibly et le Syneppsci, qui ont co-animé une conférence de presse ce jeudi à Adjamé, un préavis de grève, prenant effet à partir du mardi 10 mars 2009, a été rédigé et déposé sur la table du ministre de l’Education Nationale M. Gilbert Bleu Lainé. Selon ces leaders syndicaux, le remboursement de la somme de 963 millions de FCFA, l’organisation d’un séminaire pour la révision des différentes conventions, notamment la convention collective du personnel enseignant des établissements privés laïcs et le paiement des frais d’écolage dus aux fondateurs, sont les points de revendications « non négociables » à satisfaire par l’Etat avant le mardi prochain. « Faute de quoi, les enseignants et les personnels des établissements privés laïcs marqueront un arrêt de travail à compter de ce jour jusqu’à la satisfaction totale, pleine et entière de leurs revendications », ont-ils unanimement signifié. Au chapitre de la première doléance, les défenseurs des enseignants du privé relèvent que la somme réclamée comprend le remboursement des cotisations syndicales chiffré à près de 147 millions de FCFA, le reliquat des exclus de l’aide de l’Union Européenne évalué à 213 millions, les reversements aux enseignants de la ponction de 15% opérée par les fondateurs à hauteur de 220 millions, le remboursement de la somme retournée à l’UE chiffré à 251 millions ainsi que le paiement du reliquat de l’année blanche de 1990 estimé à 134 millions. « Le reversement de ces sommes dues aux enseignants, va permettre à nos mandants, de bénéficier d’une revalorisation salariale de 60 %. C’est le sens de votre activisme pour que cette doléance soit satisfaite avec célérité », a expliqué Yao Kouadio, porte-parole du collectif. S’agissant des points suivants, il a fait savoir que leur règlement sur la table des autorités depuis « belle lurette » participe également de l’amélioration du traitement salarial des enseignants qui, dira-t-il, broient du noir. Et ce, en raison de l’absence d’une convention claire, cohérente et du non paiement à temps des frais d’écolage des affectés de l’Etat qui créent des problèmes de trésorerie aux fondateurs ». Concluant, le collectif a noté que la tenue ou non de la grève reste subordonnée à la satisfaction des trois points contenus sur leur plate-forme revendicative.

M.T.T
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