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Politique Publié le samedi 7 mars 2009 | Le Patriote

Processus de sortie de crise - Désiré Tagro, le cheval de Troie de Gbagbo

Il a encore fait parler de lui. Le ministre de l’Intérieur, Désiré Tagro Asségnini a fait reporter la cérémonie de passation des charges entre les préfets et les comandants des zones Centre Nord ouest. La révélation a été faite par le Premier ministre Guillaume Soro lui-même. C’était jeudi dernier à Bouaké, à l’occasion de la coupure du ruban symbolique marquant l’ouverture officielle des services de l’unicité du guichet unique. Cérémonie qui devait être suivie de la passation des charges entre le corps préfectoral et les dix ‘’com-zones’’ des Forces nouvelles. Les Ambassadeurs et autres personnalités de haut rang dont le représentent spécial du Facilitateur qui ont fait le déplacement à Bouaké pour être des témoins oculaires de cette plus que symbolique cérémonie resteront sur leur faim lorsque, dans son discours Soro annonce le report : « (…) Je sais aussi, avant bientôt que les journaux n’en fassent leurs choux gras, qu’aujourd’hui, nous devrions aussi assister à la passation de charge entre les commandants de zone et les préfets. (…). Mais la passation de charge aura lieu. Le ministère de l’Intérieur qui chapeautait la cérémonie a bien voulu solliciter un report que nous avons accordé, pour que nous puissions prendre les meilleures dispositions.» Ainsi donc, par la volonté de Tagro, un pan important de la réunification du pays a été reporté. Désiré Tagro aurait voulu porter un coup d’arrêt au processus de sortie de crise, qu’il ne se serait pas pris autrement. Car sa décision de report de la passation des charges annoncée par le Premier ministre constitue, à n’en point douter, un coup de plomb dans l’aile de l’évolution de l’Accord politique de Ouaga. En même temps qu’elle s’explique difficilement. On ne peut pas vouloir une chose et son contraire. On ne peut pas, comme l’exigent les Refondateurs et les militants du FPI, réclamer à tue-tête, le désarmement des Forces nouvelles et s’opposer à une aussi importante cérémonie comme celle qui consiste en la passation des charges entre les ‘’com-zones’’ et les préfets. Dans la mesure où les premiers sont la représentation matérielle de l’ex-rébellion, et les seconds, celle de l’Etat dans les zones CNO.
Yves-M. ABIET
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