La série des sinistres causés par le feu est loin, très loin de connaître son épilogue. Samedi, un grave incendie s’est déclaré au ministère de la Défense.
L’autodafé des institutions de la République continue. Samedi, aux premières heures de la matinée, le feu a encore fait parler de lui, cette fois-ci, au ministère de la Défense. Tout un bâtiment, construit en bois, est parti en fumée. Les soldats du feu, dépêchés sur les lieux du sinistre, n’ont pu mettre un terme au jeu dévastateur des flammes qui ont consumé les bureaux de la sous-direction des concours, de la formation et des stages. Ces locaux, en effet, logeaient la mémoire des concours d’entrée au sein des corps de la grande muette. Les dossiers des concours des élèves de l’Empt, des étudiants militaires de l’armée de l’air, de la marine, des stagiaires de l’armée affectés hors de la Côte d’Ivoire (France, Maroc…) pour des formations diverses étaient entreposés dans cette baraque. Qu’est-ce qui a pu causer cet autre sinistre qui vient en rajouter à la liste noire des ravages du feu en Côte d’Ivoire? Voici les explications d’un témoin, sergent de son état, que nous avons rencontré sur le site.
«L’incendie s’est déclaré entre 8 heures et 9 heures. Nous avons aperçu une fumée noire qui sortait des climatiseurs. Aussitôt, nous avons alerté le chef de poste pour qu’il prévienne les sapeurs-pompiers. Les minutes qui ont suivi, l’incendie a gagné en intensité, et avant l’arrivée des pompiers, toute la baraque était en feu. Tous les dossiers qui y étaient entreposés sont partis en fumée. Au total, ce sont six à sept bureaux qui ont été ravagés par les flammes», explique le sous-officier sous le couvert de l’anonymat.
Les soldats du feu au nombre de cinq, conduits par l’adjudant, Tapé Jean Hubert, sont arrivés sur les lieux à 9H40, un peu trop tard pour calmer l’ardeur de l’incendie.
«La Demande de secours (Ds) qui nous est parvenue faisait état de court-circuit suivi de feu. Nous avons vite dépêché un fourgon (engin destiné à éteindre le feu) avec 5 éléments à bord appuyés par une autre équipe de déblai. A notre arrivée, le bâtiment était totalement en feu. Il nous fallait donc protéger les autres bâtiments contigus et procéder à l’extinction. Le faisant, nous avons pu sauver le bâtiment de la prévoyance mais ses vitres ont pété», confie l’adjudant des sapeurs-pompiers. En attendant des enquêtes, plus approfondies, il nous fait une ébauche de piste en indiquant que l’incendie a pris sa source dans l’embrasement des fils électriques qui se trouvaient vers les toilettes. «N’oubliez pas qu’à cause des ordinateurs, on laisse très souvent les climatiseurs allumés», souligne-t-il, en outre. Au moment où nous quittions les lieux, l’équipe de déblai était à la tâche pour essayer de récupérer les dossiers partiellement mangés par les flammes.
Cet incendie s’est déclaré 21 jours après celui qui a ravagé en février le cabinet de président de l’Assemblée nationale, Koulibaly Mamadou.
K. Marras. D
L’autodafé des institutions de la République continue. Samedi, aux premières heures de la matinée, le feu a encore fait parler de lui, cette fois-ci, au ministère de la Défense. Tout un bâtiment, construit en bois, est parti en fumée. Les soldats du feu, dépêchés sur les lieux du sinistre, n’ont pu mettre un terme au jeu dévastateur des flammes qui ont consumé les bureaux de la sous-direction des concours, de la formation et des stages. Ces locaux, en effet, logeaient la mémoire des concours d’entrée au sein des corps de la grande muette. Les dossiers des concours des élèves de l’Empt, des étudiants militaires de l’armée de l’air, de la marine, des stagiaires de l’armée affectés hors de la Côte d’Ivoire (France, Maroc…) pour des formations diverses étaient entreposés dans cette baraque. Qu’est-ce qui a pu causer cet autre sinistre qui vient en rajouter à la liste noire des ravages du feu en Côte d’Ivoire? Voici les explications d’un témoin, sergent de son état, que nous avons rencontré sur le site.
«L’incendie s’est déclaré entre 8 heures et 9 heures. Nous avons aperçu une fumée noire qui sortait des climatiseurs. Aussitôt, nous avons alerté le chef de poste pour qu’il prévienne les sapeurs-pompiers. Les minutes qui ont suivi, l’incendie a gagné en intensité, et avant l’arrivée des pompiers, toute la baraque était en feu. Tous les dossiers qui y étaient entreposés sont partis en fumée. Au total, ce sont six à sept bureaux qui ont été ravagés par les flammes», explique le sous-officier sous le couvert de l’anonymat.
Les soldats du feu au nombre de cinq, conduits par l’adjudant, Tapé Jean Hubert, sont arrivés sur les lieux à 9H40, un peu trop tard pour calmer l’ardeur de l’incendie.
«La Demande de secours (Ds) qui nous est parvenue faisait état de court-circuit suivi de feu. Nous avons vite dépêché un fourgon (engin destiné à éteindre le feu) avec 5 éléments à bord appuyés par une autre équipe de déblai. A notre arrivée, le bâtiment était totalement en feu. Il nous fallait donc protéger les autres bâtiments contigus et procéder à l’extinction. Le faisant, nous avons pu sauver le bâtiment de la prévoyance mais ses vitres ont pété», confie l’adjudant des sapeurs-pompiers. En attendant des enquêtes, plus approfondies, il nous fait une ébauche de piste en indiquant que l’incendie a pris sa source dans l’embrasement des fils électriques qui se trouvaient vers les toilettes. «N’oubliez pas qu’à cause des ordinateurs, on laisse très souvent les climatiseurs allumés», souligne-t-il, en outre. Au moment où nous quittions les lieux, l’équipe de déblai était à la tâche pour essayer de récupérer les dossiers partiellement mangés par les flammes.
Cet incendie s’est déclaré 21 jours après celui qui a ravagé en février le cabinet de président de l’Assemblée nationale, Koulibaly Mamadou.
K. Marras. D