Le bâtiment abritant la sous direction des concours au ministère de la Défense a été réduit en cendres le samedi 7 mars 2009.
Les soldats du feu n’ont pu venir à bout des flammes qui se dégageaient du bâtiment de la sous direction des concours sise au ministère de la Défense. Tout le bâtiment a été consumé et les dossiers d’avancement des soldats de Côte d’Ivoire et ceux des élèves de l’école militaire préparatoire de Bingerville qui y étaient soigneusement gardés depuis 40 ans, sont partis en fumée. Le premier responsable de la direction des concours, le colonel Lamoussa Koné par ailleurs directeur de la défense qui était encore sous le choc a dit tout son regret et sa déception pour cet incident malheureux. ‘’Ce matin (NDLR : samedi 7 mars 2009) aux environs de 9h 15, l’une de mes sous directions, celle chargée de la formation, a pris feu. Dès que j’ai été informé je me suis aussitôt rendu sur les lieux et je n’ai fait que constater les dégâts. Tout le bâtiment qui était en bois s’est effrondré. Les militaires présents sur les lieux ont essayé de casser toutes les portes dans le but de sauver les documents. Malheureusement, les flammes étaient tellement intenses, qu’ils n’ont pas pu sauver grand’-chose. Nous avons perdu des archives de près de 40 ans et des ordinateurs. Vraiment c’est beaucoup dommage. Au point de vue document, c’est une grande perte pour l’armée ivoirienne. Il faut suivre la carrière des militaires qui sont en stage. Tout a brûlé et il faut les reconstituer. Ce n’est pas chose aisée’’, a lâché le colonel Lamoussa. S’il n’a pas voulu répondre à la question de savoir pourquoi c’est dans un bâtiment en bois qu’on garde des documents si essentiels pour l’armée ivoirienne, le directeur de la défense a toutefois dit sa tristesse devant cet autre incendie qui a provoqué au sein du Plateau le samedi 7 mars 2009. ‘’A présent, ce sont des sentiments de tristesse et de désolation qui m’animent. Je pense que les autorités prendront des dispositions idoines pour réhabiliter le bâtiment et reconstituer très rapidement les dossiers de formation et de carrière des militaires que nous sommes’’, a-t-il conclu. Le général Philippe Mangou, chef d’état- major des armées s’y est rendu quelque temps après l’arrivée des sapeurs pompiers militaires. C’est la mort dans l’âme qu’il a assisté, impuissant, à la dévastation totale de la sous direction des concours par le feu. Quant au Colonel Vagondo des sapeurs pompiers militaires, il a dit toute sa peine de voir cette sous direction partir en fumée. ‘’Je suis peiné de voir que la sous direction de la formation du ministère de la Défense soit brûlée. Les dégâts sont fortement importants, dans la mesure où tout le bâtiment y compris les documents ont complètement brûlé.. Notre priorité consiste à sauver ce qui ne l’a pas encore été. Mais quand nous sommes arrivés, toute la baraque abritant la sous direction de la formation était en feu. Mais juste à côté, il y a les bureaux du fonds de prévoyance militaire qui n’était pas en feu et qui était gravement menacé. Nous avons procédé très rapidement à la proctection de ces locaux et simultanément nous avons commencé à éteindre le feu’’, a-t-il expliqué.
Dosso Villard
Les soldats du feu n’ont pu venir à bout des flammes qui se dégageaient du bâtiment de la sous direction des concours sise au ministère de la Défense. Tout le bâtiment a été consumé et les dossiers d’avancement des soldats de Côte d’Ivoire et ceux des élèves de l’école militaire préparatoire de Bingerville qui y étaient soigneusement gardés depuis 40 ans, sont partis en fumée. Le premier responsable de la direction des concours, le colonel Lamoussa Koné par ailleurs directeur de la défense qui était encore sous le choc a dit tout son regret et sa déception pour cet incident malheureux. ‘’Ce matin (NDLR : samedi 7 mars 2009) aux environs de 9h 15, l’une de mes sous directions, celle chargée de la formation, a pris feu. Dès que j’ai été informé je me suis aussitôt rendu sur les lieux et je n’ai fait que constater les dégâts. Tout le bâtiment qui était en bois s’est effrondré. Les militaires présents sur les lieux ont essayé de casser toutes les portes dans le but de sauver les documents. Malheureusement, les flammes étaient tellement intenses, qu’ils n’ont pas pu sauver grand’-chose. Nous avons perdu des archives de près de 40 ans et des ordinateurs. Vraiment c’est beaucoup dommage. Au point de vue document, c’est une grande perte pour l’armée ivoirienne. Il faut suivre la carrière des militaires qui sont en stage. Tout a brûlé et il faut les reconstituer. Ce n’est pas chose aisée’’, a lâché le colonel Lamoussa. S’il n’a pas voulu répondre à la question de savoir pourquoi c’est dans un bâtiment en bois qu’on garde des documents si essentiels pour l’armée ivoirienne, le directeur de la défense a toutefois dit sa tristesse devant cet autre incendie qui a provoqué au sein du Plateau le samedi 7 mars 2009. ‘’A présent, ce sont des sentiments de tristesse et de désolation qui m’animent. Je pense que les autorités prendront des dispositions idoines pour réhabiliter le bâtiment et reconstituer très rapidement les dossiers de formation et de carrière des militaires que nous sommes’’, a-t-il conclu. Le général Philippe Mangou, chef d’état- major des armées s’y est rendu quelque temps après l’arrivée des sapeurs pompiers militaires. C’est la mort dans l’âme qu’il a assisté, impuissant, à la dévastation totale de la sous direction des concours par le feu. Quant au Colonel Vagondo des sapeurs pompiers militaires, il a dit toute sa peine de voir cette sous direction partir en fumée. ‘’Je suis peiné de voir que la sous direction de la formation du ministère de la Défense soit brûlée. Les dégâts sont fortement importants, dans la mesure où tout le bâtiment y compris les documents ont complètement brûlé.. Notre priorité consiste à sauver ce qui ne l’a pas encore été. Mais quand nous sommes arrivés, toute la baraque abritant la sous direction de la formation était en feu. Mais juste à côté, il y a les bureaux du fonds de prévoyance militaire qui n’était pas en feu et qui était gravement menacé. Nous avons procédé très rapidement à la proctection de ces locaux et simultanément nous avons commencé à éteindre le feu’’, a-t-il expliqué.
Dosso Villard