"Ce dont il est question a fait l'objet de plusieurs rencontres entre gouvernants et les enseignants. Les enseignants sont allés jusqu'au bout de la logique. Le gouvernement a lui-même demandé que lui soit proposé un calendrier, ce qui a été fait. Les mesures devraient être appliquées depuis 2008. Le gouvernement a demandé un délai de grâce. Je constate que le régime est incapable de respecter ses engagements. La procédure devrait être engagée depuis 2008. Les travailleurs ne demandent que ce qui a été conclu depuis l'an dernier. L'état se dit et se dédit. A partir de ce moment, on se trouve dans quel cas de figure ? Ce sont les effets collatéraux des élections qu'on ne veut pas organiser. Je pense que si nous avions eu des élections, peut être qu'on se serait trouvé en face d'un régime légal et nous aurions une bouffée d'oxygène. Ce n'est pas surprenant pour l'observateur que je suis parce que nous comprenons le bienfondé des revendications des travailleurs. Quand on dit que les normes syndicales n'ont pas été respectées, je ne sais pas s'il faut en rire. Parce que si on veut aller à la constitution, il faut qu'on respecte la constitution. Si c'est les accords, il faut qu'on respecte les accords. C'est dans le cas d'une crise sévère qu'on se trouve. En tant qu'intellectuels, il faudrait qu'on soit des gens responsables. Le problème se pose dans son entièreté, on ne veut pas des élections pour que le pays sorte de la crise".
Propos recueillis par Paul Koffi.
Propos recueillis par Paul Koffi.