Fidèle à ses idées et à son ton, le président de l’Assemblée nationale ivoirienne revient sur le marché du livre. Sa nouvelle production garde la même trame de l’analyse de ses précédents ouvrages.
Le président de l’Assemblée nationale ivoirienne remet le couvert. Dans un ouvrage qui vient de paraître en France, Mamadou Koulibaly reprend « sa guerre contre la France » en particulier et le monde occidental en général. Non sans dénoncer, les Africains qui sciemment ou par ignorance participent à la ruine de leur continent. « Eurafrique ou Librafrique : l’Onu et les non-dits du pacte colonial » est le titre de l’ouvrage de 100 pages paru en février, aux éditions l’Harmattan, dans la collection Afrique liberté. Il s’agit d’un assemblage de sept textes déjà publiés dans la presse ou présentés lors des tables rondes. Le plus célèbres de ces textes est le chapitre III intitulé : Le blues de la République. Cette fois, le texte est illustré par 14 tableaux qui mettent en exergue des chiffres. Dans ces exposés, Koulibaly présente les différents budgets de la Côte d’Ivoire et les sommes englouties dans la guerre et dans la sortie de crise. Tout comme il met un accent particulier sur la faiblesse des fonds destinés à l’investissement et aux infrastructures sociales. Les autres chapitres du livre ont des titres assez évocateurs qui laissent transparaitre leurs contenus. Ce sont : « Mode de résolution des conflits en Afrique et la démocratie tribale », « 15 milliards à Soro pour qu’il nous sorte de la crise », « Troublante réalité du pacte colonial », « Le pape et la crise ivoirienne : la vérité qui rend libre », « Ainsi parlaient les jeunes d’Afrique à Sarkozy », « L’histoire, la misère et la dignité ». Globalement dans l’œuvre, le président de l’Assemblée nationale démontre que l’Afrique a besoin de s’ouvrir sur le monde mais qu’elle n’a pas besoin de guide. Il n’est pas tendre avec la France. Pour lui, la crise que vit la Côte d’Ivoire est la manifestation du refus de cette puissance de s’asseoir avec les Africains pour discuter. De même, l’Onu n’échappe pas aux critiques de l’auteur. Il dénonce les incohérences du système des Nations unies qui permet aux grands pays de faire entorse aux droits de l’Homme. Il invite à cet effet les Africains à se comporter en « Etres » et en « Responsables ». Il énonce avoir l’intime conviction que le continent s’éveillera un jour si, ses fils et filles consentent à mettre fin au « suivisme moutonnier et au conformisme sclérosant».
A juste titre, Dr Claude Koudou, directeur de la collection Afrique Liberté, fait une présentation on ne peut plus intelligible de l’œuvre. Pour lui, « la démonstration qui est faite à travers ce livre s’appuie sur des faits. L’auteur y parle des principes fous du pacte colonial. Il s’agit ici d’amener les Africains à revisiter leur propre histoire, de l’assumer ensuite pour envisager des perspectives appropriées. L’auteur insiste prioritairement sur la nécessité de la liberté, de l’indépendance effective et de la démocratie, vecteurs du développement parce que ce triptyque conditionne la bonne gouvernance».
Traoré M. Ahmed
Le président de l’Assemblée nationale ivoirienne remet le couvert. Dans un ouvrage qui vient de paraître en France, Mamadou Koulibaly reprend « sa guerre contre la France » en particulier et le monde occidental en général. Non sans dénoncer, les Africains qui sciemment ou par ignorance participent à la ruine de leur continent. « Eurafrique ou Librafrique : l’Onu et les non-dits du pacte colonial » est le titre de l’ouvrage de 100 pages paru en février, aux éditions l’Harmattan, dans la collection Afrique liberté. Il s’agit d’un assemblage de sept textes déjà publiés dans la presse ou présentés lors des tables rondes. Le plus célèbres de ces textes est le chapitre III intitulé : Le blues de la République. Cette fois, le texte est illustré par 14 tableaux qui mettent en exergue des chiffres. Dans ces exposés, Koulibaly présente les différents budgets de la Côte d’Ivoire et les sommes englouties dans la guerre et dans la sortie de crise. Tout comme il met un accent particulier sur la faiblesse des fonds destinés à l’investissement et aux infrastructures sociales. Les autres chapitres du livre ont des titres assez évocateurs qui laissent transparaitre leurs contenus. Ce sont : « Mode de résolution des conflits en Afrique et la démocratie tribale », « 15 milliards à Soro pour qu’il nous sorte de la crise », « Troublante réalité du pacte colonial », « Le pape et la crise ivoirienne : la vérité qui rend libre », « Ainsi parlaient les jeunes d’Afrique à Sarkozy », « L’histoire, la misère et la dignité ». Globalement dans l’œuvre, le président de l’Assemblée nationale démontre que l’Afrique a besoin de s’ouvrir sur le monde mais qu’elle n’a pas besoin de guide. Il n’est pas tendre avec la France. Pour lui, la crise que vit la Côte d’Ivoire est la manifestation du refus de cette puissance de s’asseoir avec les Africains pour discuter. De même, l’Onu n’échappe pas aux critiques de l’auteur. Il dénonce les incohérences du système des Nations unies qui permet aux grands pays de faire entorse aux droits de l’Homme. Il invite à cet effet les Africains à se comporter en « Etres » et en « Responsables ». Il énonce avoir l’intime conviction que le continent s’éveillera un jour si, ses fils et filles consentent à mettre fin au « suivisme moutonnier et au conformisme sclérosant».
A juste titre, Dr Claude Koudou, directeur de la collection Afrique Liberté, fait une présentation on ne peut plus intelligible de l’œuvre. Pour lui, « la démonstration qui est faite à travers ce livre s’appuie sur des faits. L’auteur y parle des principes fous du pacte colonial. Il s’agit ici d’amener les Africains à revisiter leur propre histoire, de l’assumer ensuite pour envisager des perspectives appropriées. L’auteur insiste prioritairement sur la nécessité de la liberté, de l’indépendance effective et de la démocratie, vecteurs du développement parce que ce triptyque conditionne la bonne gouvernance».
Traoré M. Ahmed