«J’ai écrit…comme un remède cathartique pour purger mon âme. Comme elle rêvait d’échapper aux flammes du temps et aux griffes de la mort. Ce témoignage pourrait peut-être constituer la marque indélébile de mon passage rapide sur terre. » Il ne croyait pas si bien dire, Diégou Bailly, journaliste, écrivain et président du Conseil national pour l’audio visuel (Cnca), qui a effectué le voyage du monde des ancêtres. Les membres de la sous-commission hommage ont donné les axes des obsèques de l’ancien éditorialiste. Franck Anderson Kouassi, qui avait à ses côtés Ernest Foua de Saint Sauveur, président des écrivains de Côte d’Ivoire et Agnès Kraidy, journaliste, a révélé que c’est le 12 mars que « tous les corps et les ordres professionnels salueront le mérite de celui qui reste pour nous un grand serviteur, une référence de professionnalisme dans le métier de journalisme, mais également un brillant écrivain ». Le monde de la culture et de la presse va également célébrer les différentes dimensions du deuxième président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire(Unjci) au cours d’une table ronde le 10 mars au Palais de la culture d’Abidjan. Le thème retenu : « Diégou Bailly, quel apport à la littérature en Côte d’Ivoire et en Afrique ». Dans la soirée du 10 mars, le public sera gratifié de la pièce « Hérémankon », qui est mise en scène par Sidiki Bakaba d’une pièce de théâtre écrite par l’ancien patron du quotidien le Jour.
Mamadou Doumbes
Mamadou Doumbes
