Soixante-douze heures. C’est l’ultimatum fixé, hier, par l’armée malgache aux «décideurs politiques» et forces vives malgaches. Pour trouver une solution à la crise larvée depuis mi-décembre entre le Président Marc Ravalomanana et le maire déchu d’Antananarivo, Andry Rajoelina.
En effet, dans une déclaration faite à la télévision malgache et rapportée par l’Ap, le chef d’état-major de l’armée, le général Edmond Rasolofomahandry, a invité, dans un délai de 72 heures, les décideurs politiques, la société civile, les représentants des forces vives de Madagascar à se mettre d’accord. Afin de trouver une solution à la crise que vit le pays.
«Si jamais une solution n’est pas trouvée après 72 haures, a averti le général Rasolofomahandry, alors nous, les forces armées, nous allons prendre nos responsabilités pour faire fonctionner les affaires nationales, pour préserver les intérêts supérieurs de la Nation et l’unité nationale».
Prenant acte de la mise en garde de l’armée, le Président Marc Ravalomanana est intervenu peu après à la télévision pour reconnaître «avoir fait des erreurs».
«Cette crise politique doit cesser et je suis prêt à écouter», a indiqué Ravalomanana qui estime que les assises nationales prévues de jeudi à samedi seront un événement majeur pour le pays.
Depuis dimanche, des militaires d’une caserne de la capitale, entrés en mutinerie, ont contraint à la démission le ministre de la Défense, le vice-amiral Mamy Ranaivoniarivo.
Dans ce climat d’incertitude et de flottement du pouvoir, Andry Rajoelina avait trouvé refuge, depuis jeudi soir, à la résidence de l’ambassadeur de France à Madagascar. Selon une source diplomatique, «à la demande de la communauté internationale et du médiateur de l’Onu et en accord avec le Président Ravalomanana».
Mais à en croire le ministère français des Affaires étrangères, il a quitté cette résidence et est «sous la protection des Nations unies».
Ernest Aka Simon
En effet, dans une déclaration faite à la télévision malgache et rapportée par l’Ap, le chef d’état-major de l’armée, le général Edmond Rasolofomahandry, a invité, dans un délai de 72 heures, les décideurs politiques, la société civile, les représentants des forces vives de Madagascar à se mettre d’accord. Afin de trouver une solution à la crise que vit le pays.
«Si jamais une solution n’est pas trouvée après 72 haures, a averti le général Rasolofomahandry, alors nous, les forces armées, nous allons prendre nos responsabilités pour faire fonctionner les affaires nationales, pour préserver les intérêts supérieurs de la Nation et l’unité nationale».
Prenant acte de la mise en garde de l’armée, le Président Marc Ravalomanana est intervenu peu après à la télévision pour reconnaître «avoir fait des erreurs».
«Cette crise politique doit cesser et je suis prêt à écouter», a indiqué Ravalomanana qui estime que les assises nationales prévues de jeudi à samedi seront un événement majeur pour le pays.
Depuis dimanche, des militaires d’une caserne de la capitale, entrés en mutinerie, ont contraint à la démission le ministre de la Défense, le vice-amiral Mamy Ranaivoniarivo.
Dans ce climat d’incertitude et de flottement du pouvoir, Andry Rajoelina avait trouvé refuge, depuis jeudi soir, à la résidence de l’ambassadeur de France à Madagascar. Selon une source diplomatique, «à la demande de la communauté internationale et du médiateur de l’Onu et en accord avec le Président Ravalomanana».
Mais à en croire le ministère français des Affaires étrangères, il a quitté cette résidence et est «sous la protection des Nations unies».
Ernest Aka Simon