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Politique Publié le mercredi 11 mars 2009 | Le National

Sortie de crise en Côte d`Ivoire : La rébellion attaque Désiré Tagro

Le report de la passation de charges Com – Zones/ Préfets reportée sine die est diversement interprété par les observateurs de la classe politique ivoirienne et la société civile.

Le mercredi o4 mars 2009, à la faveur de la passation de charges Com- Zones/ Préfets, le Président Laurent Gbagbo devait retrouver l’autorité de son Etat. En un mot, il ne doit plus être question de parler de Com- Zones ou autres. Le peuple ivoirien doit avoir en face une seule armée, les forces de Défense et de Sécurité de Côte d’Ivoire (FDS-CI). C’est de cela qu’il s’agit. Le report introduit par le ministre de l’intérieur, Désiré Tagro par ailleurs premier responsable de la sécurité des personnes et des biens répond à cet état de fait. Il n’est donc pas question de s’alarmer et de donner dans la dentelle, en l’accusant de ‘‘ retarder l’Accord Politique de Ouaga’’. Cette défensive s’explique par les sorties controversées ces derniers temps du porte- parole de la primature, Méité Sindou et du Chef de l’Etat Major des Forces Armées des Forces Nouvelles (FAFN), Soumaila Bakayoko. Les Com- Zones ne peuvent pas disparaître du coup, soutiennent – ils. En d’autres termes, les éléments armés de Soro Guillaume doivent continuer d’assurer la sécurité du corps préfectoral avec les FDS. Ces fonctionnaires de l’Etat de Côte d’Ivoire par ailleurs représentants du chef de l’Etat Laurent Gbagbo seront sous l’autorité de deux armées. Face à ce cas de figure où la moindre incompréhension peut produire le pire, peut- on parler de réunification au sens propre du terme ?

Désiré Tagro sait ce qu’il fait

L’actuel ministre de l’intérieur est de ceux qui ont œuvré dans l’ombre pour la mise sur pied de l’APO. Il est au fait des moindres détails sur toute l’étendue du territoire.
Il ne peut donc envoyer à l’abattoir des serviteurs de l’Etat dont la sécurité cause problème. Il faut dissiper ce flou afin qu’au cas où il y aura dérapage, il sache qui est responsable. C’est l’un des points que l’accord doit prendre en compte. Gbagbo doit retrouver l’autorité de son Etat avec une armée véritablement réunifiée. Le report de la passation de charges est consécutif à la question militaire.

Le jeu trouble de Soro

Wattao qui est devenu la boîte à résonance de la rébellion n’est pas étranger à ce qu’on qualifie de Sécurité. Sa dernière sortie dans la presse laisse apparaître que c’est Désiré Tagro qui serait à la base des blocages que connaît le processus de sortie de crise.
Ce porte – parole des Fafn dont les récits sont dictés depuis la Primature se trompe de combat.
En fait, il faut le lui reconnaître, Wattao a joué un rôle salvateur dans la mise en confiance des belligérants. Il lui revient dans ce cas de figure de rester constant dans ce qu’il a entrepris pour la sortie de crise sans heurts. Le peuple ivoirien lui en sera reconnaissant.

Le tournant décisif

Tous les belligérants sont unanimes. Nous sommes fatigués.
Chacun doit donc jouer sa partition avec rigueur sans trahir son prochain.
Le report de la passation de charge ne doit être mis au goût du jour en mettant en jeu le ministre de l’Intérieur, Désiré Tagro. Mais mérite d’être mieux examiné et d’en tirer des leçons claires.
Qui peuvent apporter à la sortie de crise.

Kpan Charles
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