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Politique Publié le mercredi 11 mars 2009 | Le Nouveau Navire

Après la crise de la filière café-cacao… : L`affaire warid fait trembler à nouveau la République

La guerre en Côte d’Ivoire a créé une situation d’affairisme dont raffolent des personnes à la moralité douteuse. Les nouveaux riches veulent manger à tous les râteliers. Après le phénomène des stations d’essence qui poussent comme des champignons et la triste affaire du café-cacao, voilà l’affaire Warid qui fait trembler de nouveau la République. De Kla Sylvanus à Eugène Diomandé, en passant par Zabo Dally Ernest, tout le monde clame son innocence. Et pourtant, il y a bel et bien eu malversation. Faber Faouzi, l’un des partenaires du Groupe Abu Dhabi, associé de Celcom a alerté la justice ivoirienne. Aux fins de trouver une issue à ce qu’il est convenu d’appeler « l’affaire du siècle ». Ce qui est curieux dans cette nouvelle arnaque, c’est le rapprochement des hommes : Eugène Diomandé-Kla Sylvanus Dally Zabo-Kla Sylvanus. Tout le monde se connaît et se fréquente. Pour obtenir une licence Bi-Band 900-1800MHZ, les hommes d’affaires ont dû se tourner vers des partenaires ivoiriens. Après la disparition brutale de Sery Cyriaque, c’est Ernest Dally Zabo (actuel Dg de la Lonaci) qui lui succède à la tête de Celcom. Warid Télécom paye 3 milliards à Celcom et d’autres sous-traitants pour avoir des canaux pour l’exploitation de ses activités. Là est la face visible de l’iceberg. La partie obscure c’est le non respect des contrats et les malversations qui ont cours. Excédé, les partenaires arabes crient à l’escroquerie. Une mauvaise publicité pour la Côte d’Ivoire. Les regards sont désormais tournés vers la justice. Doit-on laisser impunis des crimes économiques qui manifestement plombent toute reprise économique ? Dans tous les secteurs d’activité, l’éthique et la probité ne président plus aux nominations. Au port et dans bien d’autres structures, on désigne et nomme à des places de responsabilité des hommes par népotisme. Quand on n’est pas un porte-canne, on est purement et simplement licencié. Vivement que cette ère de directeurs sofas prenne fin. On est directeur grâce à sa propre compétence, non pas pour avoir fait de la délation. La Côte d’Ivoire doit sortir des sentiers battus avec une nouvelle mentalité !

A la prochaine traversée…

Par N’da Jean Yves
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