Audience du ministre de la défense - Le Général Kundi Paihama (Ministre Angolais de la défense) : "Le développement n`est pas possible sans la paix"

Le Ministre de la Défense, Michel Amani N'guessan, a reçu en audience, hier, son homologue de la république angolaise, le Général Kundi Paihama et sa délégation, à son cabinet sis au Plateau. Au centre des échanges, la situation politico militaire de la Côte d'Ivoire. C'était en présence de SEM Gilberto Buta Lutukuta, Ambassadeur d'Angola en Côte d'Ivoire, des officiers supérieurs de toutes les composantes des forces armées de Côte d'Ivoire (Forces terrestres, gendarmerie, armée de l'air, marine nationale de Côte d'Ivoire). Après près de deux heures d'audience, le ministre angolais de la Défense s'est ouvert à la presse. "Merci pour l'opportunité que vous nous donnez pour présenter les compliments de notre commandant en Chef l'ingénieur José Edouardo Dos Santos. Nous avons échangé des informations sur la situation de chacun de nos deux pays. La situation de votre pays, vous la connaissez mieux que moi. Comme vous le savez, nous avons eu aussi ce problème en Angola qui a vécu 30 ans de guerre. Et aujourd'hui, nous sommes arrivés à un consensus national. Parce qu'on a vu que la guerre n'allait pas nous amener de grandes choses d'un côté comme de l'autre. Nous avons eu le problème du gouvernement et de la rébellion. Aujourd'hui, on a fait l'unité nationale et la réconciliation nationale, nous sommes maintenant passés à la reconstruction, c'est-à-dire le développement. Nous comprenons parfaitement que le développement n'est possible que s'il y a la paix, la concorde nationale et l'unité nationale. C'est de cela que nous avons parlé" a-t-il indiqué. A la fin de l'audience, le ministre Michel Amani N'guessan, au nom de la République de la Côte d'Ivoire, a remercié son hôte pour les informations, les leçons et surtout les conseils reçus. Le ministre angolais de la Défense est annoncé au Centre de commandement intégré (CCI) à Yamoussoukro, après avoir été reçu en audience par le Général Philippe Mangou et le général Kassaraté.

Serge AMANY
Photo: Patricia Ziahe