Suite aux déclarations des ministres Hubert Oulaï, Bleu Lainé et Dosso Moussa respectivement en charge de la Fonction publique de l`Education nationale et de l`Enseignement technique et professionnelle, le dimanche 8 dernier, les différents syndicats des enseignants ont décidé de durcir le ton en fermant les classes jusqu`à nouvel ordre. Si ce mot d`ordre a été appliqué à la lettre dans certains établissements, précisement publics, cela n`a pas été le cas dans le privé. En effet, c`est le constat que nous avons fait lors de la tournée que nous avons effectuée, dans certains lycées et collèges de la place. Ainsi, au lycée municipal de Yopougon, on pouvait déjà lire à l`entrée sur un des portails, "Pas de cours jusqu`à nouvel ordre". Aucun professeur n`a été aperçu, à part le censeur qui nous a confirmé que les élèves n`avaient pas cours en raison de la non satisfaction des enseignants, suite à la déclaration musclée du ministre de l`Emploi et de la fonction publique. D`ailleurs, les élèves rencontrés sur les lieux, flânaient dans la cour du lycée. Au lycée secondaire et technique William Ponty de Yopougon (privé), les élèves ont suivi les cours sans perturbation aucune. Même son de cloche pour le lycée moderne Sépi (lycée privé). Par contre dans la commune de Cocody, précisément aux lycées classique et Sainte Marie, aucune âme qui vive, n`a été vue. C`était même un silence de cimetière qui y régnait. Au Collège moderne de Cocody, le portail était clos comme pour dire que les cours sont bel et bien suspendus. Pour rappel, Soro Mamadou du SYNESCI, N`dri Michel du CESCI, Sabalogo Adou de Solidarité et Abonga Jean Yves du SYNAFETCI, ont, après une assemblée générale extraordinaire, tenue le 9 mars dernier, au lycée technique d`Abidjan, décidé de fermer les classes et ce jusqu`à la satisfaction de leur revendication portant sur le profil de carrière.
CRA et L.G (Stagiaires)
CRA et L.G (Stagiaires)
