Qui du gouvernement ou des enseignants aura le dessus du bras de fer qui les oppose ? Depuis quelques jours en effet, les deux (02) camps ne se font pas faire des cadeaux. C'est le ministère de l'Education nationale qui a annoncé les couleurs. Bleu-Lainé s'est autorisé à faire des ponctions allant de 100 à 150 000 francs CFA sur le salaire des enseignants.Le gouvernement ne s'est pas arrêté à cette seule sanction. Il menace même de les traduire en conseil de discipline au cas où la grève se poursuivrait et cela, en dépit des promesses faites. Mais jusqu'à quand le régime va-t-il tenir le bâton ? Réussira-t-il à faire plier les enseignants au point de les ramener dans les classes ? A ce niveau, rien n'est encore sûr. La preuve, les grévistes sont passés à un niveau supérieur de leur lutte. Hier, malgré les intimidations, il n'y a pas eu de reprise. Au contraire, les portes des écoles publiques sont restées hermétiquement fermées. Les enseignants entendent d'ailleurs aller jusqu' au bout de leur engagement. C'est-à-dire à la finalisation du décret sur le profil de carrière. Mais combien de temps va durer la résistance du gouvernement ? Si une solution immédiate n'est pas trouvée à cette crise, quel sort les grévistes vont-il réserver à l'école ? Une année blanche ? L'école, en tout cas, n'est pas à l'abri de cette "catastrophe" au regard de ce bras de fer. Mais heureusement que le président Gbagbo a décidé de recevoir les enseignants ce vendredi à 15 heures.
DJE KM
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