L'arbre et la forêt
Décidément dans ce pays, après chaque contre-performance d'une des sélections nationales, il y a toujours des gens pour servir de bouclier à la Fédération ivoirienne de football. Et déjà, certaines voix s'élèvent pour affirmer que le président de la Fédé, Jacques Anouma n'est pas un athlète et qu'il n'était pas sur le terrain. Si c'était le cas, Dieng Ousseynou, son prédécesseur, ne serait jamais parti, puisqu'il n'était pas sur le terrain lors de la Can 2002, au Mali. Et si c'était aussi le cas, on ne limogerait jamais les entraîneurs, car ils ne sont pas des joueurs. Et puis, des voix s'élèvent aussi pour détourner l'esprit des sportifs ivoiriens, en brandissant à tout bout de champ, la thèse de la bonne organisation du Championnat d'Afrique des nations. Il est vrai que le Chan a été bien organisé, mais le football domestique et la majorité des sélections nationales se portent très mal. Autant dire que la langue de bois est dépassé. Tout comme l’arbre ne pourrait cacher la forêt. Il est grand temps d'y réfléchir sérieusement.
Choilio Diomandé
Décidément dans ce pays, après chaque contre-performance d'une des sélections nationales, il y a toujours des gens pour servir de bouclier à la Fédération ivoirienne de football. Et déjà, certaines voix s'élèvent pour affirmer que le président de la Fédé, Jacques Anouma n'est pas un athlète et qu'il n'était pas sur le terrain. Si c'était le cas, Dieng Ousseynou, son prédécesseur, ne serait jamais parti, puisqu'il n'était pas sur le terrain lors de la Can 2002, au Mali. Et si c'était aussi le cas, on ne limogerait jamais les entraîneurs, car ils ne sont pas des joueurs. Et puis, des voix s'élèvent aussi pour détourner l'esprit des sportifs ivoiriens, en brandissant à tout bout de champ, la thèse de la bonne organisation du Championnat d'Afrique des nations. Il est vrai que le Chan a été bien organisé, mais le football domestique et la majorité des sélections nationales se portent très mal. Autant dire que la langue de bois est dépassé. Tout comme l’arbre ne pourrait cacher la forêt. Il est grand temps d'y réfléchir sérieusement.
Choilio Diomandé