L'appel du ministre Hubert Oulaï de la Fonction publique, de ses collègues de l'Education nationale et de l'Enseignement technique n'a eu aucun effet sur les professeurs grévistes de Toumodi. Au contraire, ils ont franchi une nouvelle étape dans le bras de fer qui les oppose au gouvernement en chassant les membres du personnel administratif. En tout cas, hier mardi 10 mars 2009, les portes d'accès aux bureaux étaient hermétiquement fermées. Au lycée moderne comme au collège moderne, les deux établissements publics de la ville de Toumodi, aucun membre de l'administration n'était visible. En lieu et place, à l'entrée, on pouvait lire sur les affiches collées par les grévistes : "Cours arrêtés jusqu'à nouvel ordre. Le désodre ne passera pas".
Si au lycée, la cour était pratiquement déserte, au collège moderne, plusieurs enseignants grévistes du SYNESCI, tendance Soro Mamadou, et de la Coordination des enseignants du secondaire observaient un piquet de grève, selon les concernés eux-mêmes. Pour MM. Firmin Kouakou et Sylvain Wanta, responsables des deux mouvements syndicaux, les déclarations du gouvernement sont en porte-à-faux avec la vérité. Selon eux, le gouvernement n'a pas respecté l'engagement contenu dans l'arrêté du 13 août 2008 portant dispositions transitoires de l'application du décret du 31 décembre 2007 en son article 16, selon lequel le décret devait être signé au plus tard le 31août 2008.
Pourtant, rien ne présageait une telle tournure. En effet, sur la foi de la déclation des membres du gouvernement, ils étaient nombreux les élèves qui se sont rendus dans leurs établissements respectifs mardi matin. Mais quelle ne fut leur surprise de trouver les portes closes ! Des enseignants non grévistes, impuissants, ne pouvaient que prendre acte de la situation. C'est donc la mort dans l'âme que les élèves sont retournés à la maison sans savoir exactement ce que l'avenir leur réserve dans ce bras de fer entre leurs professeurs et le gouvernement.
Outre le public, les établissements privés sont également fermés jusqu'à nouvel ordre comme le veulent les grévistes.
Pierre Djessane Gervais djessane@yahoo.fr
Si au lycée, la cour était pratiquement déserte, au collège moderne, plusieurs enseignants grévistes du SYNESCI, tendance Soro Mamadou, et de la Coordination des enseignants du secondaire observaient un piquet de grève, selon les concernés eux-mêmes. Pour MM. Firmin Kouakou et Sylvain Wanta, responsables des deux mouvements syndicaux, les déclarations du gouvernement sont en porte-à-faux avec la vérité. Selon eux, le gouvernement n'a pas respecté l'engagement contenu dans l'arrêté du 13 août 2008 portant dispositions transitoires de l'application du décret du 31 décembre 2007 en son article 16, selon lequel le décret devait être signé au plus tard le 31août 2008.
Pourtant, rien ne présageait une telle tournure. En effet, sur la foi de la déclation des membres du gouvernement, ils étaient nombreux les élèves qui se sont rendus dans leurs établissements respectifs mardi matin. Mais quelle ne fut leur surprise de trouver les portes closes ! Des enseignants non grévistes, impuissants, ne pouvaient que prendre acte de la situation. C'est donc la mort dans l'âme que les élèves sont retournés à la maison sans savoir exactement ce que l'avenir leur réserve dans ce bras de fer entre leurs professeurs et le gouvernement.
Outre le public, les établissements privés sont également fermés jusqu'à nouvel ordre comme le veulent les grévistes.
Pierre Djessane Gervais djessane@yahoo.fr