Les cours n’ont pas eu lieu hier dans les écoles publiques de Yamoussoukro. C’est le constat fait lors d’une visite au collège moderne 1, au lycée mixte 1 et 2, au lycée scientifique et au collège Mamie Adjoua. Des élèves interrogés ont fait savoir que leurs enseignants ne se sont pas présentés aux cours. Conséquence, ils ont décidé de plier bagages pour rentrer chez eux. “Nous n’avons pas vu nos enseignants ce matin, c’est pourquoi nous avons décidé de retourner à la maison, en attendant que les choses reviennent à la normale”, a indiqué Kouakou Franck, élève au lycée mixte 2 de Yamoussoukro.
Approchés pour en savoir davantage sur leurs absences dans les classes pendant la journée hier, M. N’Guessan Kouassi Georges, le responsable local du mouvement CESCI de Yamoussoukro, a déclaré que ses camarades et lui estiment que les déclarations des ministres lues sur le plateau du Journal télévisé de 20 h le dimanche 8 mars, sont mensongères et ne peuvent les amener à reprendre les cours. “Nos militants ont décidé de rester sourds à la déclaration de notre tutelle, car en réalité nous pensons que ce n’est pas de nous qu’il s’agit dans cette déclaration !”, martèle-t-il, avant d’exhorter ses camarades à rester sereins et imperturbables. “Au moment où toute la nation a les yeux rivés sur l’école, nous demandons à nos amis de ne pas reprendre les cours sans que nos revendications ne soient prises en compte”, ajoute le syndicaliste .
Une délégation de la direction régionale de l’Education nationale de Yamoussoukro, conduite par Mme Fauste Pierrette, s’est rendue, selon des sources, hier après-midi, dans les différentes écoles de la ville pour faire le constat de cette triste réalité.
Gervais Amany gervaisamani@yahoo.fr
Approchés pour en savoir davantage sur leurs absences dans les classes pendant la journée hier, M. N’Guessan Kouassi Georges, le responsable local du mouvement CESCI de Yamoussoukro, a déclaré que ses camarades et lui estiment que les déclarations des ministres lues sur le plateau du Journal télévisé de 20 h le dimanche 8 mars, sont mensongères et ne peuvent les amener à reprendre les cours. “Nos militants ont décidé de rester sourds à la déclaration de notre tutelle, car en réalité nous pensons que ce n’est pas de nous qu’il s’agit dans cette déclaration !”, martèle-t-il, avant d’exhorter ses camarades à rester sereins et imperturbables. “Au moment où toute la nation a les yeux rivés sur l’école, nous demandons à nos amis de ne pas reprendre les cours sans que nos revendications ne soient prises en compte”, ajoute le syndicaliste .
Une délégation de la direction régionale de l’Education nationale de Yamoussoukro, conduite par Mme Fauste Pierrette, s’est rendue, selon des sources, hier après-midi, dans les différentes écoles de la ville pour faire le constat de cette triste réalité.
Gervais Amany gervaisamani@yahoo.fr
