Des responsables des différents syndicats de l’enseignement secondaire général, technique et professionnel de Côte d’Ivoire sont détenus, depuis hier, à la préfecture de police d’Abidjan.
Environ 200 enseignants, tous responsables locaux des syndicats en grève, aussi bien des lycées et collèges d’Abidjan que de l’intérieur du pays, ont été arrêtés hier matin par des éléments de la police. Cette information a été rapportée par Jean Yves Abonga, Secrétaire général du syndicat national des formateurs de l’enseignement technique et professionnel de Côte d’Ivoire (Synafetpci), joint par téléphone. Ces arrestations, selon lui, sont intervenues entre 7 heures 30 et 10 heures au domicile des victimes, dans la rue ou en salle des professeurs des lycées d’ Adjamé, Yopougon, Williamsville, Port-Bouët, Dabou, Bingerville Tabou, etc. Ainsi par exemple, Ekoun Kouassi, trésorier du bureau national du Synesci, enseignant au lycée de Port-Bouët (Gonzagueville), a été enlevé dans cet établissement. Ces professeurs sont tous membres du mouvement des syndicats de l’enseignement secondaire général et technique de Côte d’Ivoire regroupant le Synesci, le Cesci, le Synafetpci et Solidarité. Ils sont détenus à la préfecture de police d’Abidjan.
Jean Yves Abongo a dénoncé ces arrestations qui ont cours alors que les syndicats sont conviés à une rencontre avec le Président de la République demain pour trouver des solutions à leurs revendications. «En lieu et place de la négociation, nous constatons une répression. », a-t-il regretté. Sur le terrain, la plupart des établissements étaient encore fermés, hier. Les policiers (dont le nombre varie de 5 à 7 selon la superficie des lycées) venus sécuriser ces écoles se tournaient plutôt les pouces, devisant par petits groupes ou lisant simplement des journaux.
Kouamé Alfred
Environ 200 enseignants, tous responsables locaux des syndicats en grève, aussi bien des lycées et collèges d’Abidjan que de l’intérieur du pays, ont été arrêtés hier matin par des éléments de la police. Cette information a été rapportée par Jean Yves Abonga, Secrétaire général du syndicat national des formateurs de l’enseignement technique et professionnel de Côte d’Ivoire (Synafetpci), joint par téléphone. Ces arrestations, selon lui, sont intervenues entre 7 heures 30 et 10 heures au domicile des victimes, dans la rue ou en salle des professeurs des lycées d’ Adjamé, Yopougon, Williamsville, Port-Bouët, Dabou, Bingerville Tabou, etc. Ainsi par exemple, Ekoun Kouassi, trésorier du bureau national du Synesci, enseignant au lycée de Port-Bouët (Gonzagueville), a été enlevé dans cet établissement. Ces professeurs sont tous membres du mouvement des syndicats de l’enseignement secondaire général et technique de Côte d’Ivoire regroupant le Synesci, le Cesci, le Synafetpci et Solidarité. Ils sont détenus à la préfecture de police d’Abidjan.
Jean Yves Abongo a dénoncé ces arrestations qui ont cours alors que les syndicats sont conviés à une rencontre avec le Président de la République demain pour trouver des solutions à leurs revendications. «En lieu et place de la négociation, nous constatons une répression. », a-t-il regretté. Sur le terrain, la plupart des établissements étaient encore fermés, hier. Les policiers (dont le nombre varie de 5 à 7 selon la superficie des lycées) venus sécuriser ces écoles se tournaient plutôt les pouces, devisant par petits groupes ou lisant simplement des journaux.
Kouamé Alfred