Aujourd’hui s’ouvre à Abidjan, et ce jusqu'à demain la deuxième Journée mondiale du glaucome, au Conseil économique et social. En prélude à cette journée, l’Ong Repères, présidée par Dr Nicole Deigna et une équipe de professeurs dirigée par le Dr Nean Kouya, médecin ophtalmologiste, ont coanimé un point de presse. C’était hier, au Conseil économique et social (Ces). Pour la présidente de Repères, ces trois journées auront pour but « de sensibiliser les populations à cette maladie des yeux ». Dr Kouya a, à l’occasion, révélé que le glaucome est une affection oculaire extrêmement grave qui peut entraîner la cécité, s’il n’est pas traité à temps et d’ajouter qu’il est la deuxième cause de cécité après la cataracte. En effet, selon les prévisions de l’Organisation mondiale de la santé (Oms), dans 10 à 15 ans, le nombre de glaucomateux va atteindre 80 millions pour 11 millions d’aveugles. Dont la plus grande partie va provenir des pays en voie de développement. Pour Dr Kouya, cette maladie commence en détruisant la vision périphérique, mais très lentement. Il a, cependant, souligné que plusieurs facteurs de risques sont à la base de cette maladie : notamment ceux liés à l’œil tels que la myopie, l’épaisseur de la cornée, l’hypertonie oculaire, la présence d’hémorragies au niveau de la tête du nerf optique. Et les facteurs liés à l’hérédité, aux sujets migraineux, diabétiques, et ceux ayant un taux de cholestérol élevé...
Grâce Ouattara
Grâce Ouattara
