ABIDJAN - Un responsable burkinabé a invité mercredi à Abidjan le président Blaise Compaoré, médiateur de la crise ivoirienne, à "prendre ses responsabilités" pour rétablir les préfets dans le nord de la Côte d'Ivoire, une semaine après le report d'une cérémonie à Bouaké (centre).
"Le médiateur doit prendre ses responsabilités en aidant à rétablir l'autorité de l'Etat" dans le nord du pays contrôlé par l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN), a indiqué à l'AFP le représentant des burkinabè en Côte d'Ivoire, Emile Kima.
"Il faut utiliser tous les moyens au risque de finir l'année sans la tenue d'un scrutin", a poursuivi M. Kima, affirmant que les étrangers vivant en Côte d'Ivoire (plus de 40% de la population) sont "très concernés par le retour de la paix".
Pour lui, "l'absence de préfets (dans le nord du pays) montre que nous ne sommes pas sortis de la crise".
Le 4 mars à Bouaké (centre), le Premier ministre ivoirien Guillaume Soro avait annoncé le report de la cérémonie de passation de charges entre les commandants de zones (com-zones) qui administrent les villes du nord de la Côte d'Ivoire depuis 2002, sans évoquer de nouvelles dates.
Cette cérémonie prévue par le quatrième volet de l'accord de Ouagadougou signé en décembre 2008 par les FN et le camp du président Gbagbo était censée intervenir "au plus tard" le 15 janvier.
Baptisé Ouaga IV, cet accord prévoit également l'intégration dans la nouvelle armée ivoirienne de quelque 5.000 ex-combattants des FN "dans un délai de deux ans", de même que le retour de l'administration financière et fiscale dans le nord.
La Côte d'Ivoire est coupée en deux depuis 2002 après le coup d'Etat manqué des FN contre le président Laurent Gbagbo en 2002.
Sous l'égide de M. Compaoré, M. Gbagbo et le leader des FN, Guillaume Soro devenu Premier ministre ont signé un accord de paix à Ouagadougou le 4 mars 2007.
"Le médiateur doit prendre ses responsabilités en aidant à rétablir l'autorité de l'Etat" dans le nord du pays contrôlé par l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN), a indiqué à l'AFP le représentant des burkinabè en Côte d'Ivoire, Emile Kima.
"Il faut utiliser tous les moyens au risque de finir l'année sans la tenue d'un scrutin", a poursuivi M. Kima, affirmant que les étrangers vivant en Côte d'Ivoire (plus de 40% de la population) sont "très concernés par le retour de la paix".
Pour lui, "l'absence de préfets (dans le nord du pays) montre que nous ne sommes pas sortis de la crise".
Le 4 mars à Bouaké (centre), le Premier ministre ivoirien Guillaume Soro avait annoncé le report de la cérémonie de passation de charges entre les commandants de zones (com-zones) qui administrent les villes du nord de la Côte d'Ivoire depuis 2002, sans évoquer de nouvelles dates.
Cette cérémonie prévue par le quatrième volet de l'accord de Ouagadougou signé en décembre 2008 par les FN et le camp du président Gbagbo était censée intervenir "au plus tard" le 15 janvier.
Baptisé Ouaga IV, cet accord prévoit également l'intégration dans la nouvelle armée ivoirienne de quelque 5.000 ex-combattants des FN "dans un délai de deux ans", de même que le retour de l'administration financière et fiscale dans le nord.
La Côte d'Ivoire est coupée en deux depuis 2002 après le coup d'Etat manqué des FN contre le président Laurent Gbagbo en 2002.
Sous l'égide de M. Compaoré, M. Gbagbo et le leader des FN, Guillaume Soro devenu Premier ministre ont signé un accord de paix à Ouagadougou le 4 mars 2007.
