Comme annoncé, le général Kundi Paihama, ministre de la Défense angolaise, s'est rendu hier mercredi 11 mars 2009 sur le théâtre des opérations du centre de commandement intégré (CCI) de Yamoussoukro en compagnie de son homologue ivoirien Amani N'guessan Michel, de l'Ambassadeur de l'Angola en Côte d'Ivoire et des officiers supérieurs de l'armée ivoirienne.
Agenda chargé pour le ministre angolais de la Défense. Arrivé depuis le mardi 10 mars dernier en terre éburnéenne, le premier patron du département militaire en Angola, le général Kundi Paihama, a rallié la capitale politique. Au centre de cette visite, la résolution de quelques problèmes technico-militaires et surtout une franche coopération entre les deux Etats frères. Après trois quarts d'heure d'entretien entre frères d'armes, la délégation officielle a regagné Abidjan. Avant son départ, l'hôte du jour, à sa sortie d'audience, a affirmé ceci à la presse : "Je vous remercie. Je suis satisfait. Je suis en train de vivre des moments émotionnels. Mon frère m'a invité, moi et ma délégation et mon cher ambassadeur qui m'accompagne avec mon équipe. C'est une visite d'amitié, de travail, de coopération. Et qui est directement liée à résoudre les problèmes d'accords technico-militaires. Nous avons constaté des moments difficiles (sur le terrain) que vit le peuple ivoirien. Nous aussi, avions vécu ces moments difficiles pendant plus de 40 ans. Aujourd'hui, heureusement avec la paix, nous sommes en train de développer d'autres cultures. J'étais caporal pendant le temps de la guerre, aujourd'hui, je suis Général et ministre dans une Angola unifiée grâce à la paix. Je crois que l'accord de Ouagadougou est le seul qui peut apporter un bien-être aux Ivoiriens. Tout le monde sait que la Côte d'Ivoire était le miroir de l'Afrique. Aujourd'hui, nous sommes tristes de voir que ce miroir s'assombrit. Nous avions visité la basilique et nous sommes fiers que cette basilique soit construite en Afrique et par un Africain. Par ailleurs, le père fondateur de Nation. Il faut impérativement sauver cette Nation. Ne laissez pas, ne permettez pas que quelque chose d'autre de malsain vienne entre vous frères ivoiriens. Si vous respectez cela, vous verrez comment évolueront les choses" a-t-il souligné.
Il est bon de rappeler que bien avant l'escale finale de cette visite au CCI, Kundi Paihama a entrepris une séance de travail à l'école des forces armées de Zambakro et a eu droit à une visite guidée dans le prestigieux édifice religieux qu'est la Basilique Notre Dame de la Paix.
Jean Paul Loukou à Yamoussoukro
Agenda chargé pour le ministre angolais de la Défense. Arrivé depuis le mardi 10 mars dernier en terre éburnéenne, le premier patron du département militaire en Angola, le général Kundi Paihama, a rallié la capitale politique. Au centre de cette visite, la résolution de quelques problèmes technico-militaires et surtout une franche coopération entre les deux Etats frères. Après trois quarts d'heure d'entretien entre frères d'armes, la délégation officielle a regagné Abidjan. Avant son départ, l'hôte du jour, à sa sortie d'audience, a affirmé ceci à la presse : "Je vous remercie. Je suis satisfait. Je suis en train de vivre des moments émotionnels. Mon frère m'a invité, moi et ma délégation et mon cher ambassadeur qui m'accompagne avec mon équipe. C'est une visite d'amitié, de travail, de coopération. Et qui est directement liée à résoudre les problèmes d'accords technico-militaires. Nous avons constaté des moments difficiles (sur le terrain) que vit le peuple ivoirien. Nous aussi, avions vécu ces moments difficiles pendant plus de 40 ans. Aujourd'hui, heureusement avec la paix, nous sommes en train de développer d'autres cultures. J'étais caporal pendant le temps de la guerre, aujourd'hui, je suis Général et ministre dans une Angola unifiée grâce à la paix. Je crois que l'accord de Ouagadougou est le seul qui peut apporter un bien-être aux Ivoiriens. Tout le monde sait que la Côte d'Ivoire était le miroir de l'Afrique. Aujourd'hui, nous sommes tristes de voir que ce miroir s'assombrit. Nous avions visité la basilique et nous sommes fiers que cette basilique soit construite en Afrique et par un Africain. Par ailleurs, le père fondateur de Nation. Il faut impérativement sauver cette Nation. Ne laissez pas, ne permettez pas que quelque chose d'autre de malsain vienne entre vous frères ivoiriens. Si vous respectez cela, vous verrez comment évolueront les choses" a-t-il souligné.
Il est bon de rappeler que bien avant l'escale finale de cette visite au CCI, Kundi Paihama a entrepris une séance de travail à l'école des forces armées de Zambakro et a eu droit à une visite guidée dans le prestigieux édifice religieux qu'est la Basilique Notre Dame de la Paix.
Jean Paul Loukou à Yamoussoukro