La deuxième étape de la visite de travail et d’amitié que le général Kundi Paihoma, ministre angolais de la Défense a entreprise mardi en Côte d’Ivoire l’a conduit à Yamoussoukro. Avec son hôte Michel Amani N’Guessan et la délégation qui l’accompagne, le général angolais a d’abord été reçu à la préfecture par le préfet Nassa Dakouri qu’entouraient des responsables administratifs et politiques dont le gouverneur N’Dri Apollinaire. Les civilités d’usage terminées, le ministre Michel Amani N’Guessan et son hôte se sont rendus à l’Ecole des forces armées de Zambakro. Là, ils ont eu droit à une présentation de l’établissement par le colonel Touré Sékou et son staff. De retour de l’Efa, la délégation a visité la Basilique Notre Dame de la Paix avant de se rendre au Centre de commandement intégré (Cci) où le colonel-major Kouakou Nicolas leur a fait une présentation de cette structure du programme de sortie de crise.
Après plus d’une heure de travail, le général Kundi Paihoma a invité les Ivoiriens à l’union. « Sauvez cette nation ! Ne permettez pas que quoi que ce soit se glisse entre vous. Unissez-vous, et vous allez voir comment ce combat est bon», a-t-il conseillé. Lui qui, a-t-il dit, et sa délégation ont « constaté le drame que le peuple frère ivoirien est en train de vivre. (…) » et que l’Angola a vécu pendant plus de quarante années. « Aujourd’hui, ajoute-t-il, heureusement, avec la paix, nous sommes en train de nous développer » si bien que le sergent qu’il était dans l’armée portugaise est « aujourd’hui, dans un Angola en paix, dans un Angola unifié, général et ministre. » Toutes choses impossibles en période de guerre. Faisant un clin d’œil sur le passé pacifiste de la Côte d’ivoire, « le miroir de l’Afrique » le général Kundi regrette : « Aujourd’hui nous sommes tristes quand nous voyons que ce miroir est en train de disparaitre. Nous vous appelons à rechercher cette ancienne félicité. »
Ousmane Diallo
Correspondant régional
Après plus d’une heure de travail, le général Kundi Paihoma a invité les Ivoiriens à l’union. « Sauvez cette nation ! Ne permettez pas que quoi que ce soit se glisse entre vous. Unissez-vous, et vous allez voir comment ce combat est bon», a-t-il conseillé. Lui qui, a-t-il dit, et sa délégation ont « constaté le drame que le peuple frère ivoirien est en train de vivre. (…) » et que l’Angola a vécu pendant plus de quarante années. « Aujourd’hui, ajoute-t-il, heureusement, avec la paix, nous sommes en train de nous développer » si bien que le sergent qu’il était dans l’armée portugaise est « aujourd’hui, dans un Angola en paix, dans un Angola unifié, général et ministre. » Toutes choses impossibles en période de guerre. Faisant un clin d’œil sur le passé pacifiste de la Côte d’ivoire, « le miroir de l’Afrique » le général Kundi regrette : « Aujourd’hui nous sommes tristes quand nous voyons que ce miroir est en train de disparaitre. Nous vous appelons à rechercher cette ancienne félicité. »
Ousmane Diallo
Correspondant régional
