Mme Laure O. Gondjout, ministre gabonaise des Technologies de l’Information, était l’hôte, hier, du ministre Sy Savané.
Le ministre ivoirien de la Communication, M. Ibrahim Sy Savané, a reçu en audience, hier, Mme Laure Olga Gondjout, ministre gabonaise de la Communication et des Technologies de l’Information. En présence de SEM. Henri Bekallé-Akwé, ambassadeur du Gabon en Côte d’Ivoire.
Les deux personnalités ont échangé sur l’état de la coopération dans ce secteur entre les deux pays, ainsi que sur les mutations et enjeux stratégiques de la communication dans le monde. Aussi, Mme Gondjout, se réjouissant de «l’excellence et de la nécessité de la coopération en matière d’audiovisuel entre la Côte d’Ivoire et le Gabon», affirme être venue «s’inspirer de l’expérience et de l’expertise ivoirienne en la matière». Notamment en matière de production de téléfilms mettant en exergue le patrimoine socioculturel national. Et dont le nec plus ultra est, à en croire la ministre, la série «Ma famille» d’Akissi Delta. Qui, avoue-t-elle, connaît un ineffable succès sur le continent et au-delà. D’ailleurs, elle affirme avoir reçu ses acteurs à Libreville.
Au niveau de la presse, les deux ministres ont évoqué la possibilité de renforcer les capacités des journalistes gabonais à partir de l’expérience ivoirienne. Sy Savané a, du reste, offert des exemplaires des lois jumelles de 2004 portant régime juridique de la presse et de la communication audiovisuelle, et les textes relatifs au Fonds de soutien et de développement de la presse. M. Savané et Mme Gondjout ont soutenu que la coopération entre Etats africains doit se renforcer. «Le but étant de marquer la présence de l’Afrique sur la scène internationale en oeuvrant à montrer le vrai visage de l’Afrique par des Africains». A ce titre, la ministre gabonaise affirme que son pays entend mettre sur pied un «Institut des métiers de la communication» qui ferait, volontiers, appel à l’expertise de formateurs ivoiriens. Etant entendu que les étudiants gabonais continueront toujours à bénéficier de bourses pour se perfectionner en Côte d’Ivoire.
Toutes choses qui s’arriment à la vision du ministre Sy Savané, qui milite en faveur d’une préservation des contours de l’information en prenant en compte nos valeurs et notre lien au monde pour une prise de conscience de l’intérieur face aux pouvoirs des médias. Dont la capacité à «fabriquer des informations» à dessein, ou de façon subliminale, mérite que l’on soit en position de veille permanente.
Rémi Coulibaly
Le ministre ivoirien de la Communication, M. Ibrahim Sy Savané, a reçu en audience, hier, Mme Laure Olga Gondjout, ministre gabonaise de la Communication et des Technologies de l’Information. En présence de SEM. Henri Bekallé-Akwé, ambassadeur du Gabon en Côte d’Ivoire.
Les deux personnalités ont échangé sur l’état de la coopération dans ce secteur entre les deux pays, ainsi que sur les mutations et enjeux stratégiques de la communication dans le monde. Aussi, Mme Gondjout, se réjouissant de «l’excellence et de la nécessité de la coopération en matière d’audiovisuel entre la Côte d’Ivoire et le Gabon», affirme être venue «s’inspirer de l’expérience et de l’expertise ivoirienne en la matière». Notamment en matière de production de téléfilms mettant en exergue le patrimoine socioculturel national. Et dont le nec plus ultra est, à en croire la ministre, la série «Ma famille» d’Akissi Delta. Qui, avoue-t-elle, connaît un ineffable succès sur le continent et au-delà. D’ailleurs, elle affirme avoir reçu ses acteurs à Libreville.
Au niveau de la presse, les deux ministres ont évoqué la possibilité de renforcer les capacités des journalistes gabonais à partir de l’expérience ivoirienne. Sy Savané a, du reste, offert des exemplaires des lois jumelles de 2004 portant régime juridique de la presse et de la communication audiovisuelle, et les textes relatifs au Fonds de soutien et de développement de la presse. M. Savané et Mme Gondjout ont soutenu que la coopération entre Etats africains doit se renforcer. «Le but étant de marquer la présence de l’Afrique sur la scène internationale en oeuvrant à montrer le vrai visage de l’Afrique par des Africains». A ce titre, la ministre gabonaise affirme que son pays entend mettre sur pied un «Institut des métiers de la communication» qui ferait, volontiers, appel à l’expertise de formateurs ivoiriens. Etant entendu que les étudiants gabonais continueront toujours à bénéficier de bourses pour se perfectionner en Côte d’Ivoire.
Toutes choses qui s’arriment à la vision du ministre Sy Savané, qui milite en faveur d’une préservation des contours de l’information en prenant en compte nos valeurs et notre lien au monde pour une prise de conscience de l’intérieur face aux pouvoirs des médias. Dont la capacité à «fabriquer des informations» à dessein, ou de façon subliminale, mérite que l’on soit en position de veille permanente.
Rémi Coulibaly
