Les difficultés pour la formation d’une coalition gouvernementale persistent pour le Premier ministre pressenti.
Le Premier ministre israélien pressenti, Benjamin Netanyahu, fait face à des pressions de ses alliés avant la formation de sa coalition qu’il espère présenter la semaine prochaine. En effet, des négociateurs de son parti, le Likoud, ont annoncé la signature probable d’un premier accord entre ce parti et celui d’Israël Beiteinou, une formation d’extrême droite du député Avigdor Lieberman. Pas avant dimanche ou lundi, rétorque le député David Rotem d’Israël Beiteinou.
Selon des sources proches du parti de Lieberman, ce dernier devrait occuper le poste de ministre des Affaires étrangères. Quand son parti est pressenti pour obtenir les ministères de la Justice et de la Sécurité intérieure. Une dispute n’est cependant pas réglée quant au nom du futur détenteur du portefeuille du ministère de la Justice.
Lieberman propose que l’actuel occupant de ce ministère, Daniel Friedman, un juriste qui souhaite réduire les prérogatives de la Cour suprême, reste en place. Mais, controversé, plusieurs responsables du Likoud s’opposent à son maintien.
Selon le député Rotem, le Likoud et Israël Beiteinou sont d’accord sur le programme du gouvernement pour qu’un des articles note la nécessité de faire «chuter» le régime du Hamas, le mouvement islamiste palestinien au pouvoir dans la bande de Gaza.
Autre entrave à la formation par Netanyahu de la coalition, la menace de deux partis d’extrême droite partisans de la colonisation des territoires palestiniens. Les dirigeants de la liste de l’Union nationale (4 députés sur 120), Yaakov Katz et du Foyer juif (3 députés), David Herchkowitz, ayant déclaré à la presse qu’ils unissaient leurs efforts afin d’obtenir des concessions politiques et des portefeuilles ministériels de Netanyahu.
Leur menace est d’autant préoccupante que sans l’appui de ces deux formations politiques, Benjamin Netanyahu ne pourrait plus disposer d’une majorité.
Herchkowitz a même révélé que leurs partis exigeaient les ministères de l’Education et de l’Habitat. Le dernier est très convoité, à cause de son importance vitale pour la poursuite de la colonisation à Jérusalem-Est et en Cisjordanie. Manque de pot pour l’Union nationale et du Foyer juif, le ministère de l’Habitat a été promis au parti des ultra-orthodoxes, le Shass.
Ernest Aka Simon
Le Premier ministre israélien pressenti, Benjamin Netanyahu, fait face à des pressions de ses alliés avant la formation de sa coalition qu’il espère présenter la semaine prochaine. En effet, des négociateurs de son parti, le Likoud, ont annoncé la signature probable d’un premier accord entre ce parti et celui d’Israël Beiteinou, une formation d’extrême droite du député Avigdor Lieberman. Pas avant dimanche ou lundi, rétorque le député David Rotem d’Israël Beiteinou.
Selon des sources proches du parti de Lieberman, ce dernier devrait occuper le poste de ministre des Affaires étrangères. Quand son parti est pressenti pour obtenir les ministères de la Justice et de la Sécurité intérieure. Une dispute n’est cependant pas réglée quant au nom du futur détenteur du portefeuille du ministère de la Justice.
Lieberman propose que l’actuel occupant de ce ministère, Daniel Friedman, un juriste qui souhaite réduire les prérogatives de la Cour suprême, reste en place. Mais, controversé, plusieurs responsables du Likoud s’opposent à son maintien.
Selon le député Rotem, le Likoud et Israël Beiteinou sont d’accord sur le programme du gouvernement pour qu’un des articles note la nécessité de faire «chuter» le régime du Hamas, le mouvement islamiste palestinien au pouvoir dans la bande de Gaza.
Autre entrave à la formation par Netanyahu de la coalition, la menace de deux partis d’extrême droite partisans de la colonisation des territoires palestiniens. Les dirigeants de la liste de l’Union nationale (4 députés sur 120), Yaakov Katz et du Foyer juif (3 députés), David Herchkowitz, ayant déclaré à la presse qu’ils unissaient leurs efforts afin d’obtenir des concessions politiques et des portefeuilles ministériels de Netanyahu.
Leur menace est d’autant préoccupante que sans l’appui de ces deux formations politiques, Benjamin Netanyahu ne pourrait plus disposer d’une majorité.
Herchkowitz a même révélé que leurs partis exigeaient les ministères de l’Education et de l’Habitat. Le dernier est très convoité, à cause de son importance vitale pour la poursuite de la colonisation à Jérusalem-Est et en Cisjordanie. Manque de pot pour l’Union nationale et du Foyer juif, le ministère de l’Habitat a été promis au parti des ultra-orthodoxes, le Shass.
Ernest Aka Simon
