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International Publié le mercredi 11 mars 2009 | Nord-Sud

Madagascar : Ultimatum de l`Armée à Rava et à TGV

L'armée a décidé de mettre fin à la crise qui oppose le président malgache, Marc Ravalomanana, au maire de la capitale, Andry Rajoelina dit «TGV». La grande muette a fixé hier un ultimatum de trois jours aux deux rivaux pour sortir le pays de l'impasse dans laquelle il est plongé depuis le 26 janvier. «Nous invitons les décideurs politiques, toutes les forces politiques, la société civile et les représentants des diverses forces vives dans le pays, a se réunir immédiatement et a se mettre d'accord pour apporter une solution dans un délai de 72 heures afin de faire sortir le pays de la crise», a déclaré le chef d'état-major, le général Edmond Rasolofomandry. S'exprimant au nom de l'ensemble des forces armées estimées à environ 25.000 hommes, le patron des militaires a mis en garde contre une intervention des forces armées pour mettre «fin au désordre». Un coup d'Etat en perspective. «Si jamais une solution n'est pas trouvée après ces 72 heures, alors nous, les forces armées, nous allons prendre nos responsabilités pour faire fonctionner les affaires nationales, pour préserver les intérêts supérieurs de la Nation et l'unité nationale », a-t-il averti dans un message télévisé. Cette sévère mise en garde des militaires intervient après la mutinerie qui a éclaté dimanche dans la capitale où une partie de la troupe s'est rangée du côté du maire. Cette situation a entraîné la démission du ministre de la Défense, le vice-amiral Mamy Ranaivoniarivo, un proche du président Ravalomanana, nommé après la tuerie le 7 février de 28 opposants par la garde présidentielle. Le maire Andry Rajoelina a trouvé refuge à l'ambassade de France après avoir échappé à une arrestation jeudi. Cette implication de l'ancienne métropole a provoqué la colère des partisans du président qui ont manifesté devant la représentation diplomatique de Paris à Antananarivo au cri de «Nations unies / France : livrez nous TGV». Mais selon Paris, il a quitté la résidence et est désormais «sous la protection des Nations unies» sans toutefois indiquer le lieu où il s'est réfugié.

Nomel Essis
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