Prévues aujourd’hui pour sortir le pays de la crise, les assises nationales, annoncées sous l’égide de la médiation des Nations unies et du Conseil chrétien des églises de Madagascar (Ffkm), ont été annulées hier par l’armée, apprend-on par l’Ap.
Cette rencontre devait se tenir dans un climat de flottement des institutions nationales. Arguant de ce climat «pas serein», le maire destitué d’Antananarivo, la capitale malgache, Andry Rajoelina a indiqué qu’il boycottait ces assises. On le voit, les conditions d’une tenue paisible pour la réunion ne sont pas réunies. Aussi, le président du Ffkm, Mgr Odon Razanakolona, a-t-il annoncé que la réunion était «reportée à plus tard».
Selon une source proche de la médiation onusienne, les assises ont été annulées «à cause de l’absence de l’opposition». Et de l’arrivée sur la plate-forme des revendications de «l’armée qui fait (aussi) partie des éléments nouveaux à intégrer».
Madagascar s’est d’ailleurs enfoncé mercredi dans la crise avec le remplacement par les militaires du chef d’état-major de l’armée nommé par le Président Ravalomanana.
Ce remplacement intervient au lendemain de la démission du ministre de la Défense et de violentes altercations à Antananarivo entre partisans du président malgache et l’armée qui ont fait un mort par balle.
E. A. S
Cette rencontre devait se tenir dans un climat de flottement des institutions nationales. Arguant de ce climat «pas serein», le maire destitué d’Antananarivo, la capitale malgache, Andry Rajoelina a indiqué qu’il boycottait ces assises. On le voit, les conditions d’une tenue paisible pour la réunion ne sont pas réunies. Aussi, le président du Ffkm, Mgr Odon Razanakolona, a-t-il annoncé que la réunion était «reportée à plus tard».
Selon une source proche de la médiation onusienne, les assises ont été annulées «à cause de l’absence de l’opposition». Et de l’arrivée sur la plate-forme des revendications de «l’armée qui fait (aussi) partie des éléments nouveaux à intégrer».
Madagascar s’est d’ailleurs enfoncé mercredi dans la crise avec le remplacement par les militaires du chef d’état-major de l’armée nommé par le Président Ravalomanana.
Ce remplacement intervient au lendemain de la démission du ministre de la Défense et de violentes altercations à Antananarivo entre partisans du président malgache et l’armée qui ont fait un mort par balle.
E. A. S
