Le Chef de l’Etat a lancé officiellement, hier, l’Opération ville propre pour redonner à la capitale économique son lustre d’antan.
Le Président Gbagbo a donné, hier après-midi, sur le boulevard Nangui Abrogoua, le coup d’envoi de l’Opération ville propre, devant permettre au bout de trois mois, de débarrasser- entre autres résultats attendus- 13 communes du district d’Abidjan, de plus de 50.000 tonnes d’ordures. Une opération évaluée à 6 milliards de Fcfa et qui constitue la troisième composante du programme d’urgence d’infrastructures urbaines, que la Banque mondiale finance à hauteur de 50 milliards de Fcfa, au profit de la Côte d’Ivoire. S’il s’est pleinement réjoui de cette initiative qui permettra d’assainir la capitale économique, le Président de la République n’a pas pour autant manqué de décrier ce qu’il a appelé « les erreurs accumulées pendant des années » et qui expliquent qu’Abidjan soit aujourd’hui devenue un dépotoir géant. Il y a, soutient il, «des actes à poser que nous n’avons pas posés. Des décisions à prendre que nous n’avons pas prises». Autrement dit, indique le Président Gbagbo, l’évolution démographique d’Abidjan n’a pas été suivie, par rapport à la gestion de ses déchets. « Nous n’avons pas vu Abidjan grandir», a-t-il ajouté. Et pour ne pas qu’une fois cette opération terminée, la capitale économique se retrouve de nouveau envahie d’immondices, le Chef de l’Etat a suggéré qu’au terme de ces trois mois de nettoyage, que tous les documents et statistiques produits par les différentes administrations, fassent l’objet d’étude et montrent qu’il existe, un lien entre la production des statistiques et les décisions à prendre. Cela pour éviter de tomber dans les mêmes travers d’appréciation, d’évaluation qui ont conduit à ne pas voir Abidjan afficher de nouvelles exigences dans la gestion de ses ordures. Gbagbo a vivement interpellé les maires, le gouverneur du district, les ministres de la Santé, des Infrastructures économiques, de la Ville, de l’Intérieur, les officiers de la police et des armées, le commandant supérieur des sapeurs-pompiers, à veiller sur la ville d’Abidjan. Par ce que, a-t-il soutenu, «c’est notre cadre naturel de vie. Si Abidjan est malade, nous tombons tous malades». Il est donc impérieux que la population abidjanaise revoit sa conduite quotidienne, pour ne pas replonger la ville dans la saleté. C’est du reste, dira-t-il, «tout le mal que je souhaite aux Abidjanais. Prenons soin de la ville d’Abidjan, comme nous prenons soin de notre maison». Une invite de chacun à la propreté quotidienne, qui est d’autant requise que, révèle le Président Gbagbo, l’Etat a dû, en «catastrophe», décaisser en 2001, trois milliards de Fcfa pour combattre une épidémie provoquée par l’insalubrité.
Le Chef de l’Etat a remercié le directeur des opérations de la Banque mondiale, M. Madani Tall, pour la mise en place de ce programme d’urgence qui, précise-t-il, est le fruit de la reprise des rapports de la Côte d’Ivoire, avec les institutions de Bretton Woods, décidée après la signature des accords de Ouagadougou. Ce programme permettra la réhabilitation des voiries, l’amélioration de la distribution de l’eau potable, l’aménagement d’un nouveau carrefour à Cocody, etc.
Moussa Touré
Le Président Gbagbo a donné, hier après-midi, sur le boulevard Nangui Abrogoua, le coup d’envoi de l’Opération ville propre, devant permettre au bout de trois mois, de débarrasser- entre autres résultats attendus- 13 communes du district d’Abidjan, de plus de 50.000 tonnes d’ordures. Une opération évaluée à 6 milliards de Fcfa et qui constitue la troisième composante du programme d’urgence d’infrastructures urbaines, que la Banque mondiale finance à hauteur de 50 milliards de Fcfa, au profit de la Côte d’Ivoire. S’il s’est pleinement réjoui de cette initiative qui permettra d’assainir la capitale économique, le Président de la République n’a pas pour autant manqué de décrier ce qu’il a appelé « les erreurs accumulées pendant des années » et qui expliquent qu’Abidjan soit aujourd’hui devenue un dépotoir géant. Il y a, soutient il, «des actes à poser que nous n’avons pas posés. Des décisions à prendre que nous n’avons pas prises». Autrement dit, indique le Président Gbagbo, l’évolution démographique d’Abidjan n’a pas été suivie, par rapport à la gestion de ses déchets. « Nous n’avons pas vu Abidjan grandir», a-t-il ajouté. Et pour ne pas qu’une fois cette opération terminée, la capitale économique se retrouve de nouveau envahie d’immondices, le Chef de l’Etat a suggéré qu’au terme de ces trois mois de nettoyage, que tous les documents et statistiques produits par les différentes administrations, fassent l’objet d’étude et montrent qu’il existe, un lien entre la production des statistiques et les décisions à prendre. Cela pour éviter de tomber dans les mêmes travers d’appréciation, d’évaluation qui ont conduit à ne pas voir Abidjan afficher de nouvelles exigences dans la gestion de ses ordures. Gbagbo a vivement interpellé les maires, le gouverneur du district, les ministres de la Santé, des Infrastructures économiques, de la Ville, de l’Intérieur, les officiers de la police et des armées, le commandant supérieur des sapeurs-pompiers, à veiller sur la ville d’Abidjan. Par ce que, a-t-il soutenu, «c’est notre cadre naturel de vie. Si Abidjan est malade, nous tombons tous malades». Il est donc impérieux que la population abidjanaise revoit sa conduite quotidienne, pour ne pas replonger la ville dans la saleté. C’est du reste, dira-t-il, «tout le mal que je souhaite aux Abidjanais. Prenons soin de la ville d’Abidjan, comme nous prenons soin de notre maison». Une invite de chacun à la propreté quotidienne, qui est d’autant requise que, révèle le Président Gbagbo, l’Etat a dû, en «catastrophe», décaisser en 2001, trois milliards de Fcfa pour combattre une épidémie provoquée par l’insalubrité.
Le Chef de l’Etat a remercié le directeur des opérations de la Banque mondiale, M. Madani Tall, pour la mise en place de ce programme d’urgence qui, précise-t-il, est le fruit de la reprise des rapports de la Côte d’Ivoire, avec les institutions de Bretton Woods, décidée après la signature des accords de Ouagadougou. Ce programme permettra la réhabilitation des voiries, l’amélioration de la distribution de l’eau potable, l’aménagement d’un nouveau carrefour à Cocody, etc.
Moussa Touré
