Mme Monique Barbut, PDG du Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM), séjourne en Côte d’Ivoire depuis le 10 février dernier. Elle a eu une séance de travail avec le ministre de l’Environnement, des Eaux et Forêts, point focal politique du FEM, le mercredi 12 février 2009 au cabinet du ministre Aka Ahizi Daniel.
Dans le cadre de ses activités en tant que présidente du FEM, Mme Monique Barbut est en Côte d’Ivoire pour un séjour de trois jours. Au cours de la séance de travail avec les partenaires du FEM, Mme Barbut a eu droit à un exposé des difficultés que rencontrent les structures nationales pour l’obtention des financements destinés à la mise en œuvre de leurs projets, en matière de biodiversité, de changements climatiques, de gestion des eaux internationales, de gestion durable des forêts... Selon Mme Kaba, ces difficultés sont de plusieurs ordres, entre autres, l’insuffisance d’échanges et de communication entre les agences d’exécution du FEM et les parties nationales dans le montage, l’ajustement, la validation et l’exécution des différents projets. Sans oublier la lourdeur des procédures de décaissement des fonds dans certaines agences. A ce propos, Mme Kaba a fait quelques recommandations. « Il faut maintenir l’approche programmatique et l’étendre à des domaines autres que les changements climatiques », a-t-elle dit, tout en faisant un plaidoyer pour l’augmentation des allocations, en fonction des besoins d’un pays en sortie de crise de même que l’assouplissement des exigences liées aux co-financements. En réponse aux préoccupations exprimées, Mme Monique Barbut s’est voulue rassurante.. « Nous sommes prêts à vous accompagner dans vos différents projets, mais il faut qu’il y ait un engagement de l’Etat ivoirien », a-t-elle souhaité. Toutefois, le PDG du FEM a exprimé son refus quant à la prise en charge par sa structure des coûts administratifs des projets qui représentent 20% du montant à allouer pour un projet. Pour sa part, le ministre Aka Ahizi a salué les réformes entreprises par Mme Barbut, élue présidente du FEM en 2006. Avec un budget d’environ 3,1 milliards de dollars américains pour la période 2009-2010, le FEM intervient dans 170 pays à travers le monde, dont 130 y compris la Côte d’Ivoire, sont éligibles aux ressources.
Olivier Dion
Dans le cadre de ses activités en tant que présidente du FEM, Mme Monique Barbut est en Côte d’Ivoire pour un séjour de trois jours. Au cours de la séance de travail avec les partenaires du FEM, Mme Barbut a eu droit à un exposé des difficultés que rencontrent les structures nationales pour l’obtention des financements destinés à la mise en œuvre de leurs projets, en matière de biodiversité, de changements climatiques, de gestion des eaux internationales, de gestion durable des forêts... Selon Mme Kaba, ces difficultés sont de plusieurs ordres, entre autres, l’insuffisance d’échanges et de communication entre les agences d’exécution du FEM et les parties nationales dans le montage, l’ajustement, la validation et l’exécution des différents projets. Sans oublier la lourdeur des procédures de décaissement des fonds dans certaines agences. A ce propos, Mme Kaba a fait quelques recommandations. « Il faut maintenir l’approche programmatique et l’étendre à des domaines autres que les changements climatiques », a-t-elle dit, tout en faisant un plaidoyer pour l’augmentation des allocations, en fonction des besoins d’un pays en sortie de crise de même que l’assouplissement des exigences liées aux co-financements. En réponse aux préoccupations exprimées, Mme Monique Barbut s’est voulue rassurante.. « Nous sommes prêts à vous accompagner dans vos différents projets, mais il faut qu’il y ait un engagement de l’Etat ivoirien », a-t-elle souhaité. Toutefois, le PDG du FEM a exprimé son refus quant à la prise en charge par sa structure des coûts administratifs des projets qui représentent 20% du montant à allouer pour un projet. Pour sa part, le ministre Aka Ahizi a salué les réformes entreprises par Mme Barbut, élue présidente du FEM en 2006. Avec un budget d’environ 3,1 milliards de dollars américains pour la période 2009-2010, le FEM intervient dans 170 pays à travers le monde, dont 130 y compris la Côte d’Ivoire, sont éligibles aux ressources.
Olivier Dion