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Société Publié le vendredi 13 mars 2009 | Le Nouveau Réveil

Lancement hier de l` "Opération ville propre" - Laurent Gbagbo : "Abidjan est devenue un dépotoir à ciel ouvert"

Le président de la République, Son Excellence Laurent Gbagbo, a procédé hier jeudi au boulevard Nangui Abrogoua qui a fait peau neuve, au lancement de l'opération d'enlèvement des dépôts sauvages d'ordures ménagères dans le district d'Abidjan, dénommée "opération ville propre". Opération financée par la Banque mondiale dans le cadre de la composante 3 du projet d'urgence d'infrastructures urbaines (PUIUR) en collaboration avec l'Agence nationale de la salubrité urbaine et dont le ministère de la Ville et de la salubrité est la cheville ouvrière. L'opération s'étendra sur trois (3) mois et coûtera 6 milliards de francs CFA. Pour le président Laurent Gbagbo, "l'opération pour laquelle nous sommes réunis est l'une des opérations les plus importantes que l'on puisse faire sur toute l'étendue du territoire. Après Abidjan, il faut attaquer l'intérieur". Parce que, partageant l'avis de tous, le chef de l'Etat a reconnu que "Abidjan est devenue un dépotoir à ciel ouvert" et de reconnaître : "Nous avons notre part de responsabilité, (…) Nous n'avons pas suivi l'évolution démographique d'Abidjan. La production de déchets par 6 millions d'habitants n'est pas la même que celle de 300.000 habitants". Pour l'exécution totale de projet qui vise à rendre notre environnement immédiat respirable, la Banque mondiale a dégagé 50 milliards pour une vaste opération touchant aussi bien la voierie, la salubrité et l'adduction d'eau potable aux populations. C'est pour cela que le chef de l'Etat a exprimé toute la gratitude de la Côte d'Ivoire à la Banque Mondiale pour cet appui dans la lutte contre l'insalubrité. "C'est notre incapacité à vérifier ce que nous bâtissons si cher que nous sommes victimes de catastrophes", a -t-il indiqué. A l'endroit des maires, du gouverneur du district et des ministères concernés, il les a exhortés à "veiller sur Abidjan. C'est notre seul cadre naturel de vie, si Abidjan est malade, c'est nous qui sommes malades. Ne la laissez pas mourir ". Et de conclure en ces termes : "C'est après les trois mois que nous devons nous demander ce que nous devons faire. Qu'est ce qu'on fait après les trois mois ?". Le directeur des opérations de la Banque mondiale, M. Madini Tall, n'a pas manqué de dépeindre le triste tableau d'Abidjan et ses ordures : "Les ordures sont visibles partout. Pour circuler dans certaines rues, il faut se pincer le nez (…) Abidjan est devenue sale", a-t-il déploré avant de déballer les grands axes du projet et d'espérer qu'il émerge dans toutes ses composantes car s'il est mis en œuvre créera 15000 emplois pour les ex-combattants. Quant au ministre de la Ville et de la salubrité, Mel Eg Théodore, il a appelé à la mobilisation de tous dans la lutte contre l’insalubrité et à demander chacun de prendre ses responsabilités.

Jean Prisca
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