«Diplomatie académique, intercompréhension et développement humain». C’est le thème de la rencontre interuniversitaire qui se tient du 12 au 15 mars à l’hôtel Ibis Plateau. La cérémonie d’ouverture de cette manifestation a eu lieu hier dans le quartier des affaires. Les intellectuels présents à cette rencontre sont tous unanimes que l’Afrique ne devra son salut que par la voie du culturelle. A cet effet, pour consolider les acquis, des échanges interinstitutionnels et partenariat ont eu lieu entre l’Université Charles-Louis de Montesquieu (Uclm) et les universités de Winneba-Ghana, de Finlande, de Porto-Novo Bénin, de Lagos-Nigéria, de Zaria-Nigéria, de Bouaké, etc. L’objectif de ce colloque est d’intégrer le scientifique dans le développement humain. Partageant l’expérience de son université avec l’ensemble des participants, le Dr Amuzu de l’université de Winneba, a indiqué que leur objectif est de permettre aux Ghanéens de pouvoir parler le français et l’anglais. Avant de révéler qu’au Ghana, la langue maternelle est obligatoire à l’école. Sur la question, Amoa Urbain a indiqué que pour la soutenance dans son université il est question pour les impétrants de parler leur langue maternelle. En clair, la valorisation des langues locales est prônée par l’ensemble des intervenants. Le président de l’Institut universitaire Sonou d’Afrique (Iusaf), Théophile Kodjo a, pour sa part, encouragé les partenariats entre les différentes universités africaines, salut de la renaissance culturelle en Afrique.
Issa T.Yéo
Issa T.Yéo