Le chef de l`Etat a reçu comme promis, les professeurs grévistes hier, au palais (Plateau). Un compromis a été trouvé et les professeurs reprennent la craie, le lundi.
Chers amis, chers collègues, parce que mon premier poste a été au Lycée classique, où j`ai enseigné. Certains de mes élèves d`alors sont aujourd`hui, ministres, j`en suis fier. C`est après et après moult péripéties, que je suis arrivé à l`Université. Mais je suis enseignant. Et je suis aussi, syndicaliste. J`ai fait toute ma carrière de syndicaliste dans le militantisme estudiantin, et dans le militantisme enseignant ; au Lycée et à l`Université. Et je connais un peu le milieu. Quand je suis arrivé au pouvoir, on se moquait de moi. Mais on se moquait de vous. On disait que c`est le gouvernement des professeurs. Et ce gouvernement de professeurs ne peut rien faire de bon. Un gouvernement de professeurs peut faire du bien à un pays. Ce que j`ai fait en arrivant, votre porte parole Soro Mamadou que je connais, a évoqué la rencontre de 1995. Où j`avais promis une fois élu, je supprimerais les salaires à deux vitesses. Que je trouvais complètement inique. Quant j`ai été élu, la première année qui a suivi mon élection en 2001, j`ai supprimé les salaires à double vitesse. J`ai fait cela. Et j`ai annoncé cette décision dans la salle qui est là. Dans la grande salle des pas perdus. Les plus anciens parmi vous peuvent s`en souvenir. Mais j`ai fait d`autres choses. J`ai donné un nouveau statut aux policiers. J`ai donné un statut à tous les personnels sortis de l`Ena. J`ai revalorisé la fonction des magistrats, J`ai revalorisé la fonction des diplômates, j`ai revalorisé la fonction du personnel des affaires maritimes et portuaires, des eaux et forêts. J`ai relevé le niveau de recrutement des surveillants des établissements pénitentiaires etc. On a fait beaucoup de choses à propos des salaires des uns et des autres. L`ensemble de ces mesures a eu une grande incidence financière. Les postes qui ont connu les évolutions les plus importantes sont le décrochage des enseignants, avec une incidence de près de cinquante deux milliards par année pleine. La revalorisation de la police ce qui fait 21 milliards trois. L`indemnité contributive aux logements des instituteurs 17 milliards, La masse salariale totale qui était de 454 milliards en 2000 est donc montée à 523 milliards, en 2002. Puis à 604 milliards en 2007. Elle est aujourd`hui de 745 milliards, soit près de 41 % de nos recettes fiscales, soit près de 7 % de PNB. La masse salariale du personnel de l`éducation, éducation formation, représente 45 % de la masse salariale globale des fonctionnaires et agents de l`Etat. C`est ça la vérité. C`est cela que j`ai fait. Aujourd`hui, nous arrivons à une situation où, il faut aussi que je le rappelle, la situation que j`ai trouvée en arrivant ici. En arrivant à la présidence de la République, notre dette que je n`ai pas prise, que je n`ai pas contractée, notre dette était de 6700 milliards pour la Côte d`Ivoire. Nous avions en 2000 une dette de 6700 milliards. Sur cette dette, le gouvernement de Côte d`Ivoire rembourse 700 milliards par an. On se débat, on se débrouille. Aujourd`hui, nous sommes à près de 6200 milliards. On a gagné à peu près 500 milliards que nous avons réussi à payer. Mais nous sommes aujourd`hui à l`heure où on nous parle, à 6200 milliards de dette. La dette extérieure. Je ne parle même pas de la dette intérieure. C`est pourquoi, j`ai décidé d`engager des discussions avec le fonds monétaire, de la banque mondiale et la Banque Africaine de développement (Bad), après la signature des accords de Ouagadougou, parce qu`il est évident que avant, aucun d`entre eux, aucun de ses organismes n`acceptait de parler avec nous. Et c`est une histoire sortie de la Côte d`Ivoire comme cela. Parce que, les discussions étaient engagées avec ces institutions quand en décembre 1993 le président Houphouët Boigny est mort. Ce qui a entraîné le changement de gouvernement. Les discussions étaient aussi engagées dans les années 1990 quand en 1990 et 1999 les activités de ce gouvernement se sont arrêtées. En 2001, j`ai engagé les discussions avec le fonds monétaire international avec la Bad avec la banque mondiale, parce que le niveau de notre dette est trop élevé que nous ne pouvons pas payer. Nous devions avoir le pour l`annulation d`une grande partie de notre dette en mars 2003. Et vous avez vu, le 19 septembre 2002, la guerre civile a commencé. Voilà la situation. Donc aujourd`hui, après la signature de l`accord politique de Ouagadougou, j`ai engagé les discussions parce que la guerre est finie. Et, il nous reste la sortie de crise en trois phrases. 1- La négociation pour baisser définitivement le niveau de notre endettement extérieur 2- régler les questions militaires, avec les Com zones et 3- aller aux élections. Ce que la CEI est en train de faire par l`identification. Ce qui importe ici, c`est de parler du premier point. La question des finances publiques. Nous avions donc négocié et nous négocions bien. Mais la décision va être prise le 27 mars. C`est-à-dire, dans deux semaines. C`est le 27 mars que la décision sera prise de réduire la dette de Côte d`Ivoire pour que, au lieu de 700 milliards que nous payons par an, nous ne payons plus que 200 milliards. Ce qui va nous faire un gain de 500 milliards. Donc l`ensemble des Ivoiriens va gagner 500 milliards. C`est cela mon problème aujourd`hui. Je vous le dis nettement. Aujourd`hui, c`est cela mon problème. Je veux aller à ce point de décision, pour que la Côte notre pays gagne 500 milliards par an. Je pense que pour deux semaines, il faut attendre. Je vais vous dire. Parce que aujourd`hui, l`un des points de discussion, c`est que la masse salariale n`explose pas. Et je n`accepterai pas que la masse salariale aujourd`hui explose. Je n`augmenterai aucun fonctionnaire d`un franc aujourd`hui. Aucun fonctionnaire ne recevra un franc de plus aujourd`hui sur son salaire par rapport aux gains que je vois et que toute la Côte d`Ivoire va avoir d`ici deux semaines. Donc quand je vous dis d`aller discuter. Allez discuter pour préparer la sortie de crise. Hier, j`étais à Adjamé nous avons commencé à rendre Abidjan propre. C`est une des conséquences des négociations que nous menons. Nous avons déjà obtenu pour la propreté de nos villes, 50 milliards. 6 milliards pour le ramassage des ordures sur Abidjan, et les autres pour faire les égouts dans toutes les villes, pour faire un échangeur, au niveau de la riviéra II. Alors chers amis, nous les enseignants, nous avons un devoir de pédagogie envers nos étudiants, nos élèves bien sûr mais envers l`ensemble du pays. Ce n`est pas aujourd`hui nous qui allons prendre le flambeau pour faire déraper la masse salariale alors que nous avons à attendre jusqu`au 27 mars. En tout cas, je vous le dis, je ne vais pas du tout accorder une augmentation de salaire à quelqu`un aujourd`hui. C`est évident, je ne vais pas le faire. Alors qu`est-ce qu`on doit faire ? Il était bon que je vous dise cela tout d`abord, que je pose les problèmes d`abord, pédagogiquement avant de dire ce qu`on doit faire. J`ai posé tout à l`heure quelques questions avant de parler au Secrétaire général Soro Mamadou. C`est parce que ces questions me semblent très importantes. Vous savez, moi, j`ai milité. J`ai conduit des délégations devant Houphouët ici. C`est comme cela il nous avait fait. Je vais vous faire la même chose. Premièrement lundi, allez à l`école. C`est moi qui l`ai dit. Je n`ai pas pris un engagement vis-à-vis de vous que je n`ai pas respecté. Si lundi vous êtes tous à vos postes, et que lundi après midi je reçois le report que les cours marchent normalement, avant mardi matin vous allez revoir vos camarades avec vous. Mais enfin, vous n`allez pas me demander les choses et puis vous, vous me donnez rien ? Il faut que je reçoive quelque chose en retour. Si non, ce n`est plus une discussion. Est-ce que vous êtes prêts à aller à l`école lundi ? Et bien vos camarades seront libérés. Et vous avez parlé des salaires qui sont retenus. Mais entre nous. Regardons nous les yeux dans les yeux. Moi j`ai fait plusieurs fois la grève. Une fois j`ai fait trois mois sans salaire. Parce que trois mois j`étais en grève. Il faut qu`on comprenne la grève elle est toujours légale dans la loi. Un travailleur a le droit de faire grève. Mais un travailleur qui fait la grève, le gouvernement aussi a le droit de couper son salaire. C`est la réciproque La loi dans tous les pays civilisés a établi en même temps, le droit de grève contre le droit au salaire. Un jour qui n`a pas œuvré n`est pas payé. Donc vous dites que beaucoup de ceux dont le salaire est coupé ne sont pas concerné. On peut voir cela. Moi, j`ai des arguments de droit. Mais je ne vous ai pas appelés pour qu`on fasse une confrontation. Je vous ai appelés pour qu`on trouve des solutions. Donc mes, arguments de droit je vais les laisser de côté. Mais ne dites jamais quand vous allez à une négociation, il y a un tel corps qui a fait çà, Parce que c`est contre vous. Ce n`est pas parce qu`on a fait une faveur à un corps qu`on est obligé de vous faire la courbette. Cet argument met immédiatement les autres contre vous. Monsieur le ministre de l`intérieur, donne lui ses camarades ils vont aller à la maison. Ça, ce sont les problèmes à court terme. Monsieur le ministre de la fonction publique, rétablissez les salaires qui ont été coupés. Ceci dit, le problème de la grille salariale demeure, mais comme je l`ai dit, je ne peux pas augmenter un salaire maintenant. Donc je n`augmenterai pas. Allez, formez une commission entre vous et puis venez me voir dans la première quinzaine du mois d`avril. Nous allons commencer de discuter directement ici. Chers amis, monsieur ministre lundi à l`école.
Transcription assurée par
Jean-Baptiste Essis
essis06525881@yahoo.fr
Chers amis, chers collègues, parce que mon premier poste a été au Lycée classique, où j`ai enseigné. Certains de mes élèves d`alors sont aujourd`hui, ministres, j`en suis fier. C`est après et après moult péripéties, que je suis arrivé à l`Université. Mais je suis enseignant. Et je suis aussi, syndicaliste. J`ai fait toute ma carrière de syndicaliste dans le militantisme estudiantin, et dans le militantisme enseignant ; au Lycée et à l`Université. Et je connais un peu le milieu. Quand je suis arrivé au pouvoir, on se moquait de moi. Mais on se moquait de vous. On disait que c`est le gouvernement des professeurs. Et ce gouvernement de professeurs ne peut rien faire de bon. Un gouvernement de professeurs peut faire du bien à un pays. Ce que j`ai fait en arrivant, votre porte parole Soro Mamadou que je connais, a évoqué la rencontre de 1995. Où j`avais promis une fois élu, je supprimerais les salaires à deux vitesses. Que je trouvais complètement inique. Quant j`ai été élu, la première année qui a suivi mon élection en 2001, j`ai supprimé les salaires à double vitesse. J`ai fait cela. Et j`ai annoncé cette décision dans la salle qui est là. Dans la grande salle des pas perdus. Les plus anciens parmi vous peuvent s`en souvenir. Mais j`ai fait d`autres choses. J`ai donné un nouveau statut aux policiers. J`ai donné un statut à tous les personnels sortis de l`Ena. J`ai revalorisé la fonction des magistrats, J`ai revalorisé la fonction des diplômates, j`ai revalorisé la fonction du personnel des affaires maritimes et portuaires, des eaux et forêts. J`ai relevé le niveau de recrutement des surveillants des établissements pénitentiaires etc. On a fait beaucoup de choses à propos des salaires des uns et des autres. L`ensemble de ces mesures a eu une grande incidence financière. Les postes qui ont connu les évolutions les plus importantes sont le décrochage des enseignants, avec une incidence de près de cinquante deux milliards par année pleine. La revalorisation de la police ce qui fait 21 milliards trois. L`indemnité contributive aux logements des instituteurs 17 milliards, La masse salariale totale qui était de 454 milliards en 2000 est donc montée à 523 milliards, en 2002. Puis à 604 milliards en 2007. Elle est aujourd`hui de 745 milliards, soit près de 41 % de nos recettes fiscales, soit près de 7 % de PNB. La masse salariale du personnel de l`éducation, éducation formation, représente 45 % de la masse salariale globale des fonctionnaires et agents de l`Etat. C`est ça la vérité. C`est cela que j`ai fait. Aujourd`hui, nous arrivons à une situation où, il faut aussi que je le rappelle, la situation que j`ai trouvée en arrivant ici. En arrivant à la présidence de la République, notre dette que je n`ai pas prise, que je n`ai pas contractée, notre dette était de 6700 milliards pour la Côte d`Ivoire. Nous avions en 2000 une dette de 6700 milliards. Sur cette dette, le gouvernement de Côte d`Ivoire rembourse 700 milliards par an. On se débat, on se débrouille. Aujourd`hui, nous sommes à près de 6200 milliards. On a gagné à peu près 500 milliards que nous avons réussi à payer. Mais nous sommes aujourd`hui à l`heure où on nous parle, à 6200 milliards de dette. La dette extérieure. Je ne parle même pas de la dette intérieure. C`est pourquoi, j`ai décidé d`engager des discussions avec le fonds monétaire, de la banque mondiale et la Banque Africaine de développement (Bad), après la signature des accords de Ouagadougou, parce qu`il est évident que avant, aucun d`entre eux, aucun de ses organismes n`acceptait de parler avec nous. Et c`est une histoire sortie de la Côte d`Ivoire comme cela. Parce que, les discussions étaient engagées avec ces institutions quand en décembre 1993 le président Houphouët Boigny est mort. Ce qui a entraîné le changement de gouvernement. Les discussions étaient aussi engagées dans les années 1990 quand en 1990 et 1999 les activités de ce gouvernement se sont arrêtées. En 2001, j`ai engagé les discussions avec le fonds monétaire international avec la Bad avec la banque mondiale, parce que le niveau de notre dette est trop élevé que nous ne pouvons pas payer. Nous devions avoir le pour l`annulation d`une grande partie de notre dette en mars 2003. Et vous avez vu, le 19 septembre 2002, la guerre civile a commencé. Voilà la situation. Donc aujourd`hui, après la signature de l`accord politique de Ouagadougou, j`ai engagé les discussions parce que la guerre est finie. Et, il nous reste la sortie de crise en trois phrases. 1- La négociation pour baisser définitivement le niveau de notre endettement extérieur 2- régler les questions militaires, avec les Com zones et 3- aller aux élections. Ce que la CEI est en train de faire par l`identification. Ce qui importe ici, c`est de parler du premier point. La question des finances publiques. Nous avions donc négocié et nous négocions bien. Mais la décision va être prise le 27 mars. C`est-à-dire, dans deux semaines. C`est le 27 mars que la décision sera prise de réduire la dette de Côte d`Ivoire pour que, au lieu de 700 milliards que nous payons par an, nous ne payons plus que 200 milliards. Ce qui va nous faire un gain de 500 milliards. Donc l`ensemble des Ivoiriens va gagner 500 milliards. C`est cela mon problème aujourd`hui. Je vous le dis nettement. Aujourd`hui, c`est cela mon problème. Je veux aller à ce point de décision, pour que la Côte notre pays gagne 500 milliards par an. Je pense que pour deux semaines, il faut attendre. Je vais vous dire. Parce que aujourd`hui, l`un des points de discussion, c`est que la masse salariale n`explose pas. Et je n`accepterai pas que la masse salariale aujourd`hui explose. Je n`augmenterai aucun fonctionnaire d`un franc aujourd`hui. Aucun fonctionnaire ne recevra un franc de plus aujourd`hui sur son salaire par rapport aux gains que je vois et que toute la Côte d`Ivoire va avoir d`ici deux semaines. Donc quand je vous dis d`aller discuter. Allez discuter pour préparer la sortie de crise. Hier, j`étais à Adjamé nous avons commencé à rendre Abidjan propre. C`est une des conséquences des négociations que nous menons. Nous avons déjà obtenu pour la propreté de nos villes, 50 milliards. 6 milliards pour le ramassage des ordures sur Abidjan, et les autres pour faire les égouts dans toutes les villes, pour faire un échangeur, au niveau de la riviéra II. Alors chers amis, nous les enseignants, nous avons un devoir de pédagogie envers nos étudiants, nos élèves bien sûr mais envers l`ensemble du pays. Ce n`est pas aujourd`hui nous qui allons prendre le flambeau pour faire déraper la masse salariale alors que nous avons à attendre jusqu`au 27 mars. En tout cas, je vous le dis, je ne vais pas du tout accorder une augmentation de salaire à quelqu`un aujourd`hui. C`est évident, je ne vais pas le faire. Alors qu`est-ce qu`on doit faire ? Il était bon que je vous dise cela tout d`abord, que je pose les problèmes d`abord, pédagogiquement avant de dire ce qu`on doit faire. J`ai posé tout à l`heure quelques questions avant de parler au Secrétaire général Soro Mamadou. C`est parce que ces questions me semblent très importantes. Vous savez, moi, j`ai milité. J`ai conduit des délégations devant Houphouët ici. C`est comme cela il nous avait fait. Je vais vous faire la même chose. Premièrement lundi, allez à l`école. C`est moi qui l`ai dit. Je n`ai pas pris un engagement vis-à-vis de vous que je n`ai pas respecté. Si lundi vous êtes tous à vos postes, et que lundi après midi je reçois le report que les cours marchent normalement, avant mardi matin vous allez revoir vos camarades avec vous. Mais enfin, vous n`allez pas me demander les choses et puis vous, vous me donnez rien ? Il faut que je reçoive quelque chose en retour. Si non, ce n`est plus une discussion. Est-ce que vous êtes prêts à aller à l`école lundi ? Et bien vos camarades seront libérés. Et vous avez parlé des salaires qui sont retenus. Mais entre nous. Regardons nous les yeux dans les yeux. Moi j`ai fait plusieurs fois la grève. Une fois j`ai fait trois mois sans salaire. Parce que trois mois j`étais en grève. Il faut qu`on comprenne la grève elle est toujours légale dans la loi. Un travailleur a le droit de faire grève. Mais un travailleur qui fait la grève, le gouvernement aussi a le droit de couper son salaire. C`est la réciproque La loi dans tous les pays civilisés a établi en même temps, le droit de grève contre le droit au salaire. Un jour qui n`a pas œuvré n`est pas payé. Donc vous dites que beaucoup de ceux dont le salaire est coupé ne sont pas concerné. On peut voir cela. Moi, j`ai des arguments de droit. Mais je ne vous ai pas appelés pour qu`on fasse une confrontation. Je vous ai appelés pour qu`on trouve des solutions. Donc mes, arguments de droit je vais les laisser de côté. Mais ne dites jamais quand vous allez à une négociation, il y a un tel corps qui a fait çà, Parce que c`est contre vous. Ce n`est pas parce qu`on a fait une faveur à un corps qu`on est obligé de vous faire la courbette. Cet argument met immédiatement les autres contre vous. Monsieur le ministre de l`intérieur, donne lui ses camarades ils vont aller à la maison. Ça, ce sont les problèmes à court terme. Monsieur le ministre de la fonction publique, rétablissez les salaires qui ont été coupés. Ceci dit, le problème de la grille salariale demeure, mais comme je l`ai dit, je ne peux pas augmenter un salaire maintenant. Donc je n`augmenterai pas. Allez, formez une commission entre vous et puis venez me voir dans la première quinzaine du mois d`avril. Nous allons commencer de discuter directement ici. Chers amis, monsieur ministre lundi à l`école.
Transcription assurée par
Jean-Baptiste Essis
essis06525881@yahoo.fr