Rabat n’entretient plus de relations diplomatiques avec Téhéran depuis le vendredi 6 mars. Cette décision, selon les autorités du gouvernement royal, est une réaction «ferme» du Maroc face à l’attitude de Téhéran à l’égard de Rabat.
En effet, le gouvernement du Royaume du Maroc n’apprécie pas la prise de positions de la République islamique d’Iran à son égard. Selon l’agence de presse bahreïnie, un entretien téléphonique entre les chefs de la diplomatie du Bahreïn et celle du Maroc est en partie à la base de cette crise irano-marocaine. Il est rapporté par cette agence que le ministre bahreïni des Affaires étrangères, Cheikh Khaled Ibn Mohamed Al Khalifa, a eu un contact téléphonique avec son homologue marocain, Taib Fassi Fihri. Pour lui exprimer la reconnaissance du Royaume de Bahreïn, du gouvernement et du peuple au Royaume du Maroc frère, «sous la conduite de Sa Majesté le Roi Mohamed VI pour ses positions fraternelles et nobles soutenant le Royaume de Bahreïn à tous les niveaux et en toute circonstance». Ce que dénonce Téhéran.
Par ailleurs, le Maroc se dit excédé par les ingérences continues de l’Iran dans ses affaires internes. Dans une note rendue publique par Rabat, le gouvernement chérifien révèle que les autorités iraniennes ont désigné au Maroc des diplomates expérimentés, «rompus au travail du renseignement et de l’ingérence».
Ainsi, un réseau associatif étoffé au Maroc et en Europe a été mis sur pied. En vue de contribuer au rayonnement de la pensée chiite au sein des populations du Maroc. Dans l’espoir de la mise sur pied, à moyen et long termes, d’une «minorité chiite assujettie aux desseins iraniens».
Au plan politique, Rabat note que des appareils d’ingérence iraniens ont initié des opérations d’infiltration de certaines formations politiques marocaines, à l’instar du parti dissous « Al Badil Al Hadari ». Objectif, faire d’elles des caisses de résonance au profit de Téhéran.
Ernest Aka Simon
En effet, le gouvernement du Royaume du Maroc n’apprécie pas la prise de positions de la République islamique d’Iran à son égard. Selon l’agence de presse bahreïnie, un entretien téléphonique entre les chefs de la diplomatie du Bahreïn et celle du Maroc est en partie à la base de cette crise irano-marocaine. Il est rapporté par cette agence que le ministre bahreïni des Affaires étrangères, Cheikh Khaled Ibn Mohamed Al Khalifa, a eu un contact téléphonique avec son homologue marocain, Taib Fassi Fihri. Pour lui exprimer la reconnaissance du Royaume de Bahreïn, du gouvernement et du peuple au Royaume du Maroc frère, «sous la conduite de Sa Majesté le Roi Mohamed VI pour ses positions fraternelles et nobles soutenant le Royaume de Bahreïn à tous les niveaux et en toute circonstance». Ce que dénonce Téhéran.
Par ailleurs, le Maroc se dit excédé par les ingérences continues de l’Iran dans ses affaires internes. Dans une note rendue publique par Rabat, le gouvernement chérifien révèle que les autorités iraniennes ont désigné au Maroc des diplomates expérimentés, «rompus au travail du renseignement et de l’ingérence».
Ainsi, un réseau associatif étoffé au Maroc et en Europe a été mis sur pied. En vue de contribuer au rayonnement de la pensée chiite au sein des populations du Maroc. Dans l’espoir de la mise sur pied, à moyen et long termes, d’une «minorité chiite assujettie aux desseins iraniens».
Au plan politique, Rabat note que des appareils d’ingérence iraniens ont initié des opérations d’infiltration de certaines formations politiques marocaines, à l’instar du parti dissous « Al Badil Al Hadari ». Objectif, faire d’elles des caisses de résonance au profit de Téhéran.
Ernest Aka Simon