Le président malgache Marc Ravalomanana a appelé jeudi l’armée à rester neutre dans la crise politique qui l’oppose à son rival Andry Rajoelina et secoue le pays depuis plusieurs semaines.
Par ailleurs, la conférence nationale sur l’avenir de l’île qui devait se tenir jusqu’à samedi a été reportée sine die, après qu’Andry Rajoelina a annoncé qu’il n’y participerait pas. Les représentants de la communauté internationale sur l’île avaient pourtant averti mercredi que cette conférence représentait “l’unique chance pour Madagascar de trouver une solution pacifique à la crise actuelle”.
“Notre priorité est de rétablir l’ordre”, a déclaré M. Ravalomanana, 59 ans, sur les ondes de la radio nationale. “J’appelle les forces de sécurité à assumer leurs responsabilités et à protéger le peuple (...) et ses biens”.
Le colonel André Ndrianarijaona, à la tête d’une mutinerie de soldats, avait affirmé mercredi qu’il contrôlait désormais l’armée malgache.
Les chefs des militaires non-mutins, des forces paramilitaires et de la police en charge de la sécurité dans la capitale Antananarivo ont de leur côté assuré jeudi qu’ils travailleraient en collaboration pour empêcher les pillages dans la ville, mais qu’ils n’accepteraient plus les ordres du président.
La situation est très tendue à Madagascar depuis que le chef de l’opposition Andry Rajoelina, alors maire de la capitale, a lancé il y a quelques semaines des manifestations pour renverser le président Ravalomanana.
AP
Par ailleurs, la conférence nationale sur l’avenir de l’île qui devait se tenir jusqu’à samedi a été reportée sine die, après qu’Andry Rajoelina a annoncé qu’il n’y participerait pas. Les représentants de la communauté internationale sur l’île avaient pourtant averti mercredi que cette conférence représentait “l’unique chance pour Madagascar de trouver une solution pacifique à la crise actuelle”.
“Notre priorité est de rétablir l’ordre”, a déclaré M. Ravalomanana, 59 ans, sur les ondes de la radio nationale. “J’appelle les forces de sécurité à assumer leurs responsabilités et à protéger le peuple (...) et ses biens”.
Le colonel André Ndrianarijaona, à la tête d’une mutinerie de soldats, avait affirmé mercredi qu’il contrôlait désormais l’armée malgache.
Les chefs des militaires non-mutins, des forces paramilitaires et de la police en charge de la sécurité dans la capitale Antananarivo ont de leur côté assuré jeudi qu’ils travailleraient en collaboration pour empêcher les pillages dans la ville, mais qu’ils n’accepteraient plus les ordres du président.
La situation est très tendue à Madagascar depuis que le chef de l’opposition Andry Rajoelina, alors maire de la capitale, a lancé il y a quelques semaines des manifestations pour renverser le président Ravalomanana.
AP