Le président Barack Obama a annoncé jeudi qu’il prorogeait d’un an les sanctions américaines contre l’Iran parce que ce pays continue de faire peser une “menace inhabituelle et extraordinaire” pour la sécurité nationale américaine. Obama a fait part de sa décision dans un avis public, poursuivant la politique instaurée par le président Bill Clinton en 1995 et maintenue par l’administration de George W. Bush. “Je prolonge d’une année la politique d’urgence menée à l’égard de l’Iran”, a précisé Obama. Rompant avec l’attitude d’extrême fermeté observée par son prédécesseur, le président américain s’est dit, à plusieurs reprises, prêt à engager des discussions directes avec l’Iran si Téhéran acceptait de “desserrer le poing”.
Washington a l’intention d’inviter l’Iran à participer à une conférence internationale sur l’Afghanistan prévue ce mois-ci, offre que les autorités iraniennes continuent d’étudier. Le président iranien Mahmoud Ahmadinedjad s’est dit ouvert à un dialogue avec Washington, mais a exigé un changement radical de la politique américaine au Proche-Orient.
Malgré ces signes en faveur d’une détente, les Etats-Unis redoutent toujours que le programme nucléaire iranien ait pour but de se doter d’armes nucléaires, ce dont Téhéran se défend.
Reuters
Washington a l’intention d’inviter l’Iran à participer à une conférence internationale sur l’Afghanistan prévue ce mois-ci, offre que les autorités iraniennes continuent d’étudier. Le président iranien Mahmoud Ahmadinedjad s’est dit ouvert à un dialogue avec Washington, mais a exigé un changement radical de la politique américaine au Proche-Orient.
Malgré ces signes en faveur d’une détente, les Etats-Unis redoutent toujours que le programme nucléaire iranien ait pour but de se doter d’armes nucléaires, ce dont Téhéran se défend.
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