Le Président de la République SEM Laurent Gbagbo a échangé hier vendredi 13 mars 2009 avec les enseignants, membres des quatres structures syndicales, observant un arrêt de travail depuis le 2 mars 2009. A l’issue de la rencontre, il a donné des instructions pour la libération des enseignants grévistes détenus par les forces de l’ordre et le reversement de tous les salaires retenus pour fait de grève.
Deux sur cinq, telle est la moisson du mouvement des enseignants lors de la rencontre d’hier avec le Président de la République. Si ce mouvement qui regroupe le Synesci de Soro Mamadou, la Cesci de N’Dri Michel, le Synafetpci de Jean Yves Koutouan Abonga et Solidarité de Sabadogo, a pu obtenir la libération de ses membres détenus et le reversement des salaires retenus, deux doléances formulées par le porte-parole dudit mouvement, M. Soro Mamadou, il n’en a pas été pour les autres points surtout celui relatif à la prise d’un décret portant « nouvelle grille salariale revalorisée ». Le Président Laurent Gbagbo a renvoyé cette satisfaction au mois d’avril 2009. Précisément après l’élection de la Côte d’Ivoire à l’initiative PPTE. Selon l’hôte des enseignants, l’Etat a fait beaucoup de sacrifices pour améliorer le quotidien de ses travailleurs mais, le niveau de la dette extérieure du pays étant trop élevé, ne permet pas de procéder à des augmentations salariales. Ce qui entraînerait une explosion de la masse salariale actuellement estimée à 745 milliards de francs CFA soit 41 % des recettes fiscales et 7 % du PIB. « Je ne veux pas l’explosion de la masse salariale actuellement. Pour cela, je ne concéderai aucune augmentation de salaire à aucun fonctionnaire avant l’élection au PPTE. Je peux vous l’assurer, aucun fonctionnaire n’aura aucune augmentation avant avril 2009. Vous n’aurez aucun sou avant fin mars », a-t-il insisté. Non sans préciser qu’avant cette date, la Côte d’Ivoire sera située sur son élection ou non à l’initiative PPTE. Une élection qui lui permettra d’engranger 500 milliards de FCFA par an sur les 6700 milliards de francs de CFA de dette extérieure du pays. « Sur cette dette que je n’ai pas prise mais que j’ai trouvée, le gouvernement rembourse 700 milliards de F Cfa par an. J’ai décidé d’engager des discussions avec la Banque Mondiale, le FMI et la BAD après les accords de Ouaga et c’est le 27 mars que nous aurons la réponse. Je vous demande dès lors d’attendre l’élection au PPTE. Ce qui est important pour moi aujourd’hui, c’est la baisse du niveau de l’endettement, la résolution de la question sécuritaire et l’organisation des élections. Hormis cela, pour les augmentations de salaire, je vous demande un peu de patience. Attendez le mois d’avril », a-t-il souligné. Avant d’exhorter les enseignants à reprendre les cours le lundi dès 7 heures. Sur cette exigence, le porte-parole des enseignants a noté qu’une conférence de presse se tient aujourd’hui samedi 14 mars 2009 pour donner la conduite à tenir. « Sur nos cinq points de revendication, nous avons obtenu la satisfaction de deux doléances. Mais, j’aimerais exprimer tout notre regret d’être arrivé devant le Président de la République pour trouver des réponses à nos préoccupations. Cela est à imputer aux ministres Bleu Lainé et Hubert Oulaye, qui, face à nos revendications légitimes, n’ont répondu que par le dilatoire, le mépris et la répression. C’est regrettable et nous osons espérer que les instructions du Président de la République seront respectées et que la rencontre annoncée en mi avril aura effectivement lieu», a-t-il noté. Les enseignants détenus à la préfecture de police ont été effectivement libérés hier après la rencontre.
M.T.T
Deux sur cinq, telle est la moisson du mouvement des enseignants lors de la rencontre d’hier avec le Président de la République. Si ce mouvement qui regroupe le Synesci de Soro Mamadou, la Cesci de N’Dri Michel, le Synafetpci de Jean Yves Koutouan Abonga et Solidarité de Sabadogo, a pu obtenir la libération de ses membres détenus et le reversement des salaires retenus, deux doléances formulées par le porte-parole dudit mouvement, M. Soro Mamadou, il n’en a pas été pour les autres points surtout celui relatif à la prise d’un décret portant « nouvelle grille salariale revalorisée ». Le Président Laurent Gbagbo a renvoyé cette satisfaction au mois d’avril 2009. Précisément après l’élection de la Côte d’Ivoire à l’initiative PPTE. Selon l’hôte des enseignants, l’Etat a fait beaucoup de sacrifices pour améliorer le quotidien de ses travailleurs mais, le niveau de la dette extérieure du pays étant trop élevé, ne permet pas de procéder à des augmentations salariales. Ce qui entraînerait une explosion de la masse salariale actuellement estimée à 745 milliards de francs CFA soit 41 % des recettes fiscales et 7 % du PIB. « Je ne veux pas l’explosion de la masse salariale actuellement. Pour cela, je ne concéderai aucune augmentation de salaire à aucun fonctionnaire avant l’élection au PPTE. Je peux vous l’assurer, aucun fonctionnaire n’aura aucune augmentation avant avril 2009. Vous n’aurez aucun sou avant fin mars », a-t-il insisté. Non sans préciser qu’avant cette date, la Côte d’Ivoire sera située sur son élection ou non à l’initiative PPTE. Une élection qui lui permettra d’engranger 500 milliards de FCFA par an sur les 6700 milliards de francs de CFA de dette extérieure du pays. « Sur cette dette que je n’ai pas prise mais que j’ai trouvée, le gouvernement rembourse 700 milliards de F Cfa par an. J’ai décidé d’engager des discussions avec la Banque Mondiale, le FMI et la BAD après les accords de Ouaga et c’est le 27 mars que nous aurons la réponse. Je vous demande dès lors d’attendre l’élection au PPTE. Ce qui est important pour moi aujourd’hui, c’est la baisse du niveau de l’endettement, la résolution de la question sécuritaire et l’organisation des élections. Hormis cela, pour les augmentations de salaire, je vous demande un peu de patience. Attendez le mois d’avril », a-t-il souligné. Avant d’exhorter les enseignants à reprendre les cours le lundi dès 7 heures. Sur cette exigence, le porte-parole des enseignants a noté qu’une conférence de presse se tient aujourd’hui samedi 14 mars 2009 pour donner la conduite à tenir. « Sur nos cinq points de revendication, nous avons obtenu la satisfaction de deux doléances. Mais, j’aimerais exprimer tout notre regret d’être arrivé devant le Président de la République pour trouver des réponses à nos préoccupations. Cela est à imputer aux ministres Bleu Lainé et Hubert Oulaye, qui, face à nos revendications légitimes, n’ont répondu que par le dilatoire, le mépris et la répression. C’est regrettable et nous osons espérer que les instructions du Président de la République seront respectées et que la rencontre annoncée en mi avril aura effectivement lieu», a-t-il noté. Les enseignants détenus à la préfecture de police ont été effectivement libérés hier après la rencontre.
M.T.T