Le président de la Coordination nationale des gares routières (Cngrci) est un miraculé. Alors qu'il revenait d'Odienné, sa ville natale, Touré Adama a été victime d'un grave accident de la circulation à cinq kilomètres de l'autoroute. A la descente d'une côte, son véhicule, un 4X4, a quitté la route avant de faire deux tonneaux. Le président de la Cngrci s'en est sorti avec des blessures légères. Le cas de son compagnon de voyage, Seydou Doumbia, est plus sérieux. En plus des blessures, il devra porter une minerve pendant plusieurs jours.
« Les premiers témoins qui sont arrivés sur le lieu de l'accident ont tout de suite conclu à la mort du chauffeur tant le véhicule était déformé », a révélé hier M. Touré. Selon ses explications, ils ont quitté Odienné le matin vers 8h30. Après une panne de l'arbre à cames, ils sont partis de Bouaké vers 18h. A Yamoussoukro, il décide de prendre le volant pour laisser souffler son accompagnateur, un mécanicien-chauffeur. Il pleuvait. Vers 20h, alors qu'ils approchaient de l'autoroute, il a senti que le volant ne commandait plus. L'accident était inévitable. Après s'être tiré de l'épave, il a retrouvé le mécanicien évanoui à des centaines de mètres de là. « Un véhicule du Samu est arrivé quelques minutes après. Il évacuait une femme enceinte. C'est dans ce dernier que Doumbia a été transporté au Chu de Yopougon », témoigne M. Touré. « Avec la lumière de mon portable, j'ai signalé les véhicules. Un car Massa qui venait de Duékoué a accepté de me déposer à Zianouan. Deux gendarmes dont le Mdl-chef Guédé m'ont porté secours. Mais, quand ils ont appelé leur chef, l'adjudant Doumbia, ce dernier est entré dans une colère noire dès qu'il a vu ma carte de Cngrci. Il m'a demandé de quitter le poste. Grâce à Dieu, j'ai pu emprunter un autre car Massa pour me retrouver au Chu de Yopougon », ajoute-t-il.
K.B.J.
« Les premiers témoins qui sont arrivés sur le lieu de l'accident ont tout de suite conclu à la mort du chauffeur tant le véhicule était déformé », a révélé hier M. Touré. Selon ses explications, ils ont quitté Odienné le matin vers 8h30. Après une panne de l'arbre à cames, ils sont partis de Bouaké vers 18h. A Yamoussoukro, il décide de prendre le volant pour laisser souffler son accompagnateur, un mécanicien-chauffeur. Il pleuvait. Vers 20h, alors qu'ils approchaient de l'autoroute, il a senti que le volant ne commandait plus. L'accident était inévitable. Après s'être tiré de l'épave, il a retrouvé le mécanicien évanoui à des centaines de mètres de là. « Un véhicule du Samu est arrivé quelques minutes après. Il évacuait une femme enceinte. C'est dans ce dernier que Doumbia a été transporté au Chu de Yopougon », témoigne M. Touré. « Avec la lumière de mon portable, j'ai signalé les véhicules. Un car Massa qui venait de Duékoué a accepté de me déposer à Zianouan. Deux gendarmes dont le Mdl-chef Guédé m'ont porté secours. Mais, quand ils ont appelé leur chef, l'adjudant Doumbia, ce dernier est entré dans une colère noire dès qu'il a vu ma carte de Cngrci. Il m'a demandé de quitter le poste. Grâce à Dieu, j'ai pu emprunter un autre car Massa pour me retrouver au Chu de Yopougon », ajoute-t-il.
K.B.J.
